Cédric, tabassé par son voisin à coups de trottinette : “On vit un enfer et rien ni personne ne bouge”
Cédric a porté plainte, après l’agression dont il a été victime. Il dit être harcelé depuis deux ans par son voisin du rez-de-chaussée.
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Publié le 22-09-2021 à 09h04 - Mis à jour le 22-09-2021 à 10h12
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Cédric et sa compagne, locataires à Schaerbeek depuis deux ans, sont à bout de nerfs. Selon eux, l'occupant du rez-de-chaussée ne cesse de les harceler et de les malmener. La situation a récemment dégénéré. Cédric dit avoir été agressé à l'aide d'une trottinette dans le hall d'entrée. "Depuis notre emménagement, l'occupant du bas, qui est également propriétaire du rez-de-chaussée, ne cesse de nous faire vivre un enfer. On a déjà tout vécu. Il renverse nos affaires dans le couloir, déverse des liquides nauséabonds sur notre paillasson, nous insulte et nous demande de faire des tâches qui ne nous incombent pas", fulmine Cédric, 33 ans et papa de deux enfants. "Pendant les neuf mois de grossesse de ma femme, il n'a cessé de s'en prendre verbalement à elle. Mon épouse excédée craque mentalement face à autant d'incivilités, de misogynie, de mensonges et surtout du fait que nous ne trouvions aucune aide valable."
En juin dernier, Cédric dit avoir été agressé par son voisin du bas à l'aide d'une trottinette. " Il s'était plaint que mon vélo électrique était dans le couloir à la place de sa poussette, en appuyant longuement sur la sonnette et en nous insultant. Je suis descendu pour lui montrer une photo qui montre que je suis dans mon droit. Il m'a alors asséné un coup au visage avec la trottinette de sa fille. Il a tout nié en bloc, alors que j'ai une attestation d'une incapacité de travail de cinq jours", se remémore Cédric. "Le propriétaire de notre étage nous a affirmé qu'il était le point central des problèmes de la maison depuis des années, que cette personne était invivable et était le seul à avoir des problèmes avec tous les voisins ayant été ou présents dans l'immeuble."
Après plusieurs plaintes déposées, la situation perdure. "On a porté trois fois plainte à la police mais rien ne bouge. Notre situation n'est pas prise au sérieux. Ils nous disent qu'on doit tout simplement déménager si on veut résoudre le problème, mais on n'a pas les moyens de déménager. On a été harcelé, maintenant il y a des coups et blessures. On a contacté notre avocat et on attend une réponse du parquet. On espère enfin la quiétude."
"Nous confirmons le dépôt de trois plaintes entre le 11 octobre 2020 et le 11 juin 2021 pour menaces par geste, harcèlement et coups et blessures réciproques. Nos services de police ont suivi la procédure judiciaire et ont proposé à chaque étape la médiation locale, ce qui est prévu dans les cas de conflit de voisinage. Cela peut prendre du temps mais la procédure se poursuit", précise Audrey Deraemaecker, porte-parole de la zone de Bruxelles Nord.