Le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne a quitté lundi sa “safe house” après un mois de mise en sécurité
Vincent Van Quickenborne (Open VLD), sa femme et leurs deux enfants avaient été placés dans une maison sécurisée le 7 décembre dernier après de nouvelles menaces sans doute en lien avec la lutte contre le grand banditisme.
Publié le 11-01-2023 à 11h04 - Mis à jour le 11-01-2023 à 11h07
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/WF7SRAV4FNHRXPXRY456EXCVCM.jpg)
On a appris mardi que le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne (Open VLD), sa femme et leurs deux enfants ont pu quitter lundi la “safe house” (maison sécurisée), dont l’adresse est tenue secrète, où ils avaient été transférés le 7 décembre.
C’était la deuxième fois que M. Van Quickenborne et sa famille avaient dû quitter leur domicile de Courtrai en raison de menaces pesant sur le libéral flamand bien décidé à combattre le grand banditisme.
En septembre, la police avait eu vent d’un projet d’enlèvement. Quatre suspects, livrés par les Pays-Bas à la Belgique fin décembre, ont été placés en détention provisoire. Jeudi dernier, le 5 janvier, la détention, aux Pays-Bas, du cinquième individu suspecté d’avoir proféré des menaces à l’encontre du ministre de la Justice a été prolongée de deux semaines. La Chambre de coopération judiciaire internationale du tribunal d’Amsterdam se prononcera le 19 janvier sur la remise à la Belgique de ce Néerlandais de 22 ans.