Disparition d’Emile : le propriétaire de la maison à la dalle de béton détruite par les enquêteurs témoigne
De nouvelles recherches infructueuses ont été menées lundi dernier dans le hameau du Haut-Vernet, où à disparu l’enfant. Le propriétaire de la maison fouillée s’est exprimé.
- Publié le 17-09-2023 à 10h25
- Mis à jour le 17-09-2023 à 12h43
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En début de semaine l’enquête sur la disparition d’Emile s’agitait à nouveau. De nouvelles fouilles ont été menées dans le village du Haut-Vernet, où à disparu le petit garçon le 8 juillet dernier, plus précisément dans une maison, située à quelques mètres de la propriété familiale de l’enfant.
Les enquêteurs ont procédé à la destruction d’une dalle en béton qui avait été posée lors de travaux dans l’été par une entreprise de BTP. Quelques jours après la disparition d’Emile, la dalle était apparue suspecte lors du passage d’un sonar. Malheureusement, les nouvelles fouilles n’ont rien donné.
Les habitants de cette maison sont un couple originaire de Marignane (Bouches-du-Rhône), installés depuis longtemps au Vernet. Présent lors des fouilles, le propriétaire de cette résidence secondaire s’est exprimé auprès du Parisien : “S’il avait fallu raser ma maison pour retrouver une trace d’Emile, j’aurais accepté sans hésiter”.
L’homme a acquis la résidence au printemps et faisait mener des travaux par une entreprise du sud de la France. Il assure ne connaître “ni de près, ni de loin” la famille d’Emile, et n’était pas au village lors de la disparition de l’enfant en juillet. Des ouvriers étaient toutefois présents dans la maison pour des travaux de maçonnerie ce jour-là.
”Si on avait cherché une boule de pétanque, on l’aurait retrouvée”
Dans le même article du Parisien, le maire du Vernet, François Balique, fait aussi part de son ressenti. Selon lui si les nouvelles recherches n’ont pas été concluantes, c’est parce que le garçon n’est pas sur la commune.
”Si on ne retrouve pas Émile, c’est qu’il n’est plus présent dans le périmètre des recherches et qu’une tierce personne l’a emporté plus loin”, insiste l’édile. “Si on avait cherché une boule de pétanque, on l’aurait retrouvée vu le temps consacré et les moyens humains et techniques mis en œuvre”.