La diplomatie belge m’a abandonné avec mon fils de dix jours, c’est de la non-assistance à personne en danger !" David, papa d’un petit Enzo né le 18 février dernier, ne décolère pas. Ce Carolo se trouvait à Kiev avec son épouse Aurélie au moment de l’invasion ukrainienne par la Russie, survenue six jours après la naissance de leur fils. Il déplore l’inaction de la part de la diplomatie belge dans le processus de rapatriement des ressortissants belges pris au piège.
"Quand la guerre a éclaté, nous avons directement contacté l’ambassade belge et la cellule de crise à Bruxelles qui nous ont conseillé de ne pas nous déplacer. Mais la situation devenait critique, les bombardements se multipliaient un peu partout dans le pays. Il était hors de question pour moi et mon fils de rester immobilisés à Kiev. Le pire, c’est qu’on nous a dit de rester sur place alors que le personnel de l’ambassade de Belgique avait déjà pris la fuite", se remémore David.