Près d’un an après son calvaire, Dorian Jacobs garde des séquelles : " J’ai la phobie de sortir le soir. Je n’y parviens toujours pas. Je ne bouge pas de chez moi. " Physiquement, il reste atteint :
" J’ai toujours mal à une jambe, à hauteur du tibia. Les médecins ne savent pas me dire pourquoi. J’ai longtemps eu des problèmes à l’œil droit, je voyais brouillé, mais maintenant, on dirait que ça va mieux. J’ai encore des périodes de fortes migraines. J’ai souvent fait des cauchemars où je revoyais les scènes de torture. "
" Psychologiquement, j’ai connu des périodes de dépression. Mais de ce côté-là aussi, cela semble s’arranger ", ajoute encore celui que nous soupçonnons de se décrire un peu plus retapé qu’il ne l’est en réalité : " Je n’ai aucune envie de vengeance, mais je veux leur montrer qu’ils n’ont pas réussi à me détruire ", dit-il ainsi.