Le test d'alcoolémie avait révélé que le conducteur était sous légère emprise de l'alccol puisque son taux d'alcool était de 0,29mg par litre d’air alvéolaire expiré. Mais ce jeudi, nous apprenons que le conducteur aurait pu être sous l'influence d'un autre produit. En effet, selon des informations relayées par nos confrères de Sudinfo, une capsule de protoxyde d’azote aurait été retrouvée dans l'habitacle du véhicule. Mieux connu sous le nom de gaz hilarant, ce type de capsule est normalement utilisé dans des siphons à chantilly, mais depuis plusieurs années son utilisation première a été détournée à des fins récréatives. En effet, inhalé, le gaz provoque une certaine hilarité et des illusions auditives et visuelles durant plusieurs minutes.
Néanmoins, l'information n'a à ce jour pas été confirmée par le parquet de Mons. Malheureusement, le protoxyde d’azote ne laisse que très peu de trace dans le sang, il est donc difficile de le prouver. Si le code de la route n'interdit pas explicitement l'usage de ces capsules au volant, elles peuvent tout de même être considérées comme une forme de drogue douce. Elles sont donc évidemment proscrites et dangereuses, puisqu'elles altèrent les capacités de réaction du conducteur.
Précisons que maitre Discepoli, l'avocat de Paolo F, a affirmé à nos confrères de Sudinfo que son client avait déclaré lors de son audition qu’il n’avait pas consommé de protoxyde d’azote. Maitre Benzerfa, l'avocat du passager, Nino F, a lui expliqué que son client ne consommait aucune drogue.
