Incarcéré au Maroc depuis le 6 décembre, le Belge Marc Moerman, 57 ans, comparaîtra prochainement devant le tribunal de Meknès. L’ingénieur, employé par une société chinoise spécialisée dans le transport "grandes distances" du gaz liquide, une expertise précieuse par les temps qui courent, y sera jugé pour ce dont son ex-femme belgo-marocaine l’accuse et qu’il nie avec force depuis la première heure, se disant victime au Maroc d’un coup monté par elle : détournement de mineurs de moins de 18 ans, viol sur mineur menant à la défloration et viol sur mineur de moins de 8 ans.
Fin 2021, ce père d’un petit garçon de 4 ans se rendait au Maroc pour tenter de renouer le contact avec la famille de son ex-femme, avec l’espoir aussi de revoir son fils, pour la première fois depuis 2020.
Mais l’ex-épouse portait des accusations graves d’abus sexuels, exactement comme elle l’avait fait en 2020, sans succès, en Belgique où c’est elle par contre qui a été condamnée à de la prison.
Peu après son entrée au Maroc, Marc Moerman était incarcéré, en dépit de ses dénégations formelles.
Ici, un retour en arrière s’impose. Le couple s’est rencontré dans un Club Med au début des années 2000. Il avait 39 ans. Elle en a alors 28, et deux enfants issus d’un premier mariage. Des informations indiquent qu’elle aurait déjà à l’époque accusé faussement le premier mari " pour obtenir un divorce avantageux" .