Le nombre de dossiers traités en 2020 pour excision (mutilation génitale) est de 8, selon les données que la DH a pu se procurer auprès du parquet de Bruxelles et de sa porte-parole, Stéphanie Lagasse.
C’est à la fois peu et… beaucoup. Peu au regard de l’importance du fléau dénoncé dans notre pays. En 2018, une étude du Groupe pour l’abolition des mutilations sexuelles (Gams) rapportait que 17 273 femmes et filles vivent vraisemblablement en Belgique avec une mutilation génitale, et 8 644 autres sont en danger de l’être, dont une part important en région bruxelloise...
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