Le manque d’effectifs au sein des tribunaux de police induit une lenteur administrative dans la poursuite judiciaire des chauffards.

La création du parquet national pour la sécurité routière est une décision "qui va dans le bon sens", mais "qui ne constitue pas une solution miracle ", assure un juge spécialisé dans les infractions de roulage, qui tient à préserver son anonymat.

"Le fait de créer un parquet national pour la sécurité routière va sans doute régler une partie du problème en permettant de centraliser les dossiers lourds et décharger les parquets locaux de la charge administrative, mais le problème réside dans le manque d’effectifs au niveau des tribunaux de police. Il y a trop de places vacantes et les candidats à la fonction ne sont pas assez nombreux", explique-t-il.

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