Kevin Mirallas a vécu sur le lieu du tremblement de terre en Turquie : “J’ai peur d’avoir perdu des amis”
L’ancien Diable a joué à Gaziantep entre 2020 et 2021 et essaie de joindre ses anciens collègues depuis ce lundi matin. En vain jusqu’à présent. “Toutes les lignes de téléphone sont coupées.”
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Publié le 06-02-2023 à 13h46 - Mis à jour le 06-02-2023 à 13h48
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Réveil difficile pour Kevin Mirallas ce lundi matin à Limassol (Chypre). L’ancien Diable rouge (60 caps, 10 buts) a appris la nouvelle du terrible tremblement de terre qui a frappé la région de Gaziantep, une ville où il a vécu une année, lors de la saison 2020-2021. “La secousse a été ressentie jusqu’à Chypre. Le lit a tremblé et j’ai été réveillé. Mais c’était léger. Je n’imaginais pas le drame qui se jouait à Gaziantep.”
En découvrant les images et le dramatique bilan humain, Kevin Mirallas (35 ans) est resté sous le choc. “J’ai vu des endroits de la ville que je connais bien, même si c’est difficile de reconnaître vu l’ampleur des dégâts. J’ai directement pris mon téléphone pour essayer de joindre tous les amis que j’ai encore là-bas, des joueurs, des employés du club ou des gens que j’ai rencontrés en vivant à Gaziantep. Mais toutes les lignes sont coupées. Impossible de joindre les personnes qui sont dans cette région. Le seul que j’ai réussi à avoir au bout du fil, un ancien équipier, était à Istanbul au moment du drame. Il m’a expliqué que c’était la panique de son côté aussi parce qu’il n’arrivait à avoir aucune nouvelle. Rien, si ce n’est les images à la télé.”
"Quand j'avais signé là-bas, on m'avait prévenu qu'il y avait de gros risques de tremblement de terre."
Depuis la fin de sa séance d’entraînement à l’AEL Limassol, Mirallas essaie de trouver des informations. “J’ai peur d’avoir perdu des amis quand je vois le bilan qui ne fait que s’alourdir. Ça prend des proportions terribles. Gaziantep compte trois millions d’habitants. Ce n’est pas la ville turque la plus connue en Belgique mais c’est très grand. Quand j’avais signé dans le club à l’été 2020, on m’avait prévenu que la région était dans une zone sismique à risques, même s’il n’y avait rien eu à mon époque. On m’avait aussi expliqué que tous les nouveaux immeubles étaient bâtis pour tenir le choc en cas de tremblement de terre. Mais il y a aussi beaucoup d’anciennes constructions dans la ville. Vu la magnitude (7,8 la nuit de dimanche à lundi et 7,5 lundi matin), je ne sais pas ce qui a pu tenir debout. Je suis vraiment inquiet. J’espère vite recevoir des nouvelles rassurantes.”