"La majorité macroniste compte 340 députés et elle parvient à se retrouver en minorité en tout début de nuit pour examiner le 1er texte de l’année sur le pass vaccinal", souligne pour sa part Robin Reda, député LR. "Les oppositions ont eu raison de mettre en lumière cette désinvolture et de suspendre la séance."
Du côté des socialistes, le ton était assez semblable. "Cela se passe comme ça parce que le gouvernement ne respecte personne", a commenté Anne Hidalgo, candidate à la présidentielle, sur France 2, dans des propos rapportés par le Figaro.
"Véran reçoit une correction", a tweeté Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France Insoumise.
"Une petite combine indigne"
Dans les rangs de la majorité gouvernementale, le retournement de situation de ce lundi soir a été accueilli très froidement. "On a vu hier soir une forme d’amicale de l’irresponsabilité se constituer, avec les députés de la France insoumise, du Rassemblement national et de LR pour faire dérailler le calendrier de l’adoption du pass vaccinal", a réagi Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement.
Marie Guévenoux (La République en Marche) a fustigé "une petite combine indigne pour retarder l'adoption du texte". "Fiers d'eux, les députés de l'opposition poussent des cris de joie car la séance est terminée... Les soignants, les malades, les Français apprécieront", a-t-elle vilipendé, comme le rapportent nos confrères du Figaro.