Quarante-neuf jours après l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes, ordonnée le 24 février par Vladimir Poutine, les crimes de guerre s’amplifient sur le terrain. En particulier dans la ville de Boutcha, où exécutions, viols et meurtres aveugles commencent à être bien renseignés, notamment grâce à une enquête du New York Times.
La ville au nord-ouest de Kiev a été le théâtre d’un massacre pendant plusieurs semaines et, à la suite de nombreux combats, la ville portuaire du sud-est de l’Ukraine, Marioupol, est presque totalement aux mains des Russes. "Si Marioupol tombe, on peut s’attendre à encore pire dans les semaines à venir, estime Sven Biscop, professeur en sciences politiques à l’université de Gand. Il est probable qu’elle tombe et les Russes ne s’arrêteront certainement pas là. Ils font tout pour la conquérir et une fois qu’elle sera tombée, ils pourront consolider leur force et leur contrôle sur le Donbass et le pont terrestre. Le siège d’une ville implique beaucoup de pertes humaines mais cela reste leur objectif."
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