La Corse pète des flammes depuis l’agression provocatrice d’état "gravissime", par un jihadiste, d’un célèbre prisonnier indépendantiste Yvan Colonna qui, mine de rien, avait trucidé un préfet. Tellement que le gouvernement français, en pleine campagne présidentielle catalysatrice de bonnes intentions, ne rechigne plus à une plus grande autonomie réclamée par l’île mouvementée. Même la justice devient tremblotante : avec cette suspension de peine "pour motif médical" délivrée à Colonna. Faut dire que des milliers de personnes ont manifesté aux cris d’ "État assassin", heurts avec la police évidemment à la clé, sans quoi ce serait bidon. Tout cela n’aurait aucune saveur sans le Front de libération national de la Corse (FLNC) : celui-ci menace de reprendre la lutte. "Si l’État français demeurait sourd, alors […] rapidement les combats de la rue d’aujourd’hui seront ceux du maquis de la nuit de demain", avertit le mouvement indépendantiste clandestin qui avait officiellement déposé les armes en 2014, au terme de quatre décennies de lutte armée marquées par plus de 4 500 attentats revendiqués.
Tension maximale en Corse, suite à l’agression de Colonna: le retour de la violence sur l’île de beauté
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