Twitter : Elon Musk à nouveau accusé d’avoir suspendu des comptes
Après avoir suspendu des comptes de journalistes la semaine dernière, le propriétaire de Twitter aurait à nouveau supprimé des comptes.
Publié le 23-12-2022 à 14h30
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Une semaine après avoir provoqué une polémique en supprimant les comptes de certains journalistes qu’il aura finalement rétablis, Elon Musk est à nouveau accusé d’avoir suspendu des comptes. Cette fois, ce sont des conservateurs américains opposés au discours de Zelensky qui seraient la cible de cette décision.
L’information a été relayée sur Twitter, notamment par un ancien pro-Trump dont le compte a déjà été suspendu par le passé pour avoir relayé des posts de l’ancien président américain. La publication a rapidement été commentée par de nombreux internautes avant qu’Elon Musk ne réagisse lui-même. “Quels comptes ?” interroge-t-il. Collin Rugg, l’auteur de la publication, lui répond avec une liste de comptes, précisant que certains sont de retour.
REPORT: Conservative Twitter accounts are apparently being suspended for speaking out against Zelensky’s speech last night.
— Collin Rugg (@CollinRugg) December 22, 2022
Is the FBI still working at Twitter @elonmusk?
Ces informations ne sont pas encore vérifiées pour le moment mais elles risquent d’affecter à nouveau la crédibilité et la popularité du milliardaire, qui avait pris le contrôle du réseau social en invoquant la défense de la liberté d’expression. Par le passé, il a déjà suspendu le compte de Kanye West qui avait diffusé des messages jugés antisémites. Il a aussi refusé le retour sur la plateforme du complotiste d’extrême-droite, Alex Jones.
Lorsqu’il a suspendu les comptes de plusieurs journalistes de médias comme CNN, le New York Times, ou le Washington Post, Elon Musk a été fortement critiqué. Il s’est vu menacé de sanctions par l’Union européenne tandis que Reporters sans frontières (RSF) a appelé au rétablissement des comptes des journalistes concernés, estimant que “l’arbitraire des grandes plateformes” représentait un “danger majeur pour la démocratie”, et appelant à “en reprendre le contrôle avant […] qu’il ne soit trop tard”. La vice-présidente de la Commission européenne avait rappelé quant à elle qu’il y a “des lignes rouges” à ne pas franchir.