Taille du sexe masculin: êtes-vous dans la moyenne?

Les Grecs n'aimaient pas les grosses

En fait, il semblerait que cette fixation sur les mensurations péniennes remonte à l'enfance, se renforce durant l'adolescence, et s'amplifie à l'occasion des premiers rapports sexuels. Il est amusant de se souvenir que les verges... imposantes n'ont pas toujours symbolisé la puissance sexuelle. Ainsi, les Grecs appréciaient les sexes de taille réduite, alors qu'Aristote affirmait qu'un organe trop long était un signe d'infertilité! Aujourd'hui encore, rapporte la littérature, une tribu indienne de Colombie n'accorde un statut social élevé qu'aux hommes qui disposent d'une pénis de la taille d'un colibri. On ne nous dit pas qui est amené à en juger...

Longueur rime avec ardeur

Ceci étant, la situation est très différente dans nos pays occidentaux, où longueur rime avec ardeur. Premier commentaire: l'un ne détermine pas forcément l'autre. Deux: il faut attendre 17 ou 18 ans - autrement dit, la fin de la croissance - pour que le pénis atteigne sa taille définitive. Il est donc important d'expliquer à un enfant qui exprimerait des inquiétudes sur ce plan qu'il doit faire preuve d'un peu de patience, qu'il ne doit pas s'affoler. Le fait de le rassurer présente un intérêt majeur sur un plan psychologique, en prévenant d'éventuelles répercussions à l'âge adulte.

Micropénis

Troisième point: existe-t-il une taille de référence? En fait, disons plutôt que l'on a établi des moyennes, mais qui relèvent de critères variés: verge flasque et étirée, verge au repos, verge en érection...

Retenons ce dernier point de repère.- 8 cm: en dessous, on parle de micropénis, qui concerne 3% des hommes. Une intervention chirurgicale permet un allongement (mais il ne faut pas s'attendre à des miracles...).- 15 cm: la moyenne. Les deux tiers des verges naviguent entre 13,3 et 16,7 cm.- 22 cm: le calibre de Rocco Sifredi, l'acteur italien de films pornos.- 45 cm: le plus long sexe du monde, attribué à l'acteur jamaïcain Log Dong Silver, très actif durant les années septante. Certains prétendent qu'il s'agirait d'un artifice. Dans le cas contraire, bonjour les dégâts...

Pour tous les âges

Sept femmes sur dix réagissent positivement... la première fois

BRUXELLES L'enquête, réalisée à la demande des laboratoires Pfizer, porte sur mille hommes âgés de 25 à 40 ans. Et même si ce panel réside en France, les résultats de cette étude ne perdent en rien de leur intérêt, puisqu'ils peuvent être aisément extrapolés à la situation dans notre pays.

Objet de toutes les attentions: la panne sexuelle. Et l'on apprend que 39% des personnes interrogées concèdent avoir connu au moins un contretemps sérieux; 26% à plusieurs reprises.

Le profil du partenaire infaillible? Le jeune père de famille, résidant en province, avec deux enfants au foyer, et qui souhaite réussir en priorité sa vie familiale. Ces hommes jugent leur sexualité très satisfaisante. Ils sont peu sujets à des périodes de stress et de déprime, et ne sont pas accablés par la timidité.

Les pannes affectent les hommes résidant dans les grandes villes, vivant en couple (sans enfant pour la moitié). Ils déclarent que leur sexualité n'est pas très satisfaisante, alors qu'ils ont traversé des périodes de stress, d'angoisse ou de déprime.

Dans leur grande majorité, les hommes jeunes dédramatisent la panne sexuelle, en la présentant comme un phénomène banal. Les raisons invoquées sont essentiellement d'ordre psychologique: stress, soucis d'argent, problèmes professionnels... L'abus d'alcool, de tabac, de drogue ou de médicaments est incriminé dans 22% des cas. Néanmoins, 20% des messieurs concernés disent avoir souffert de cette situation, alors que la même proportion craint qu'elle ne se reproduise.

On notera, aussi, que 40% du panel se dit surtout affecté, lors de la panne, par le fait que la femme n'a pas pu avoir de plaisir. Dans le prolongement, trois quart des hommes affirment que leur partenaire constitue l'interlocuteur privilégié quand... ça coince (13% ont toutefois été... voir ailleurs pour tenter de se rassurer).

De manière générale (68%), les compagnes ont réagi positivement au contretemps (en tout cas le premier...), 21% n'ont pas semblé s'en soucier, alors que 11% ont adopté une attitude négative.

Les marionettistes du pénis

Ou quand l'homme transforme ses attributs en objets... Spectacle à l'humour scabreux et au mauvais goût assuré
BRUXELLES L'un s'appelle Simon, 34 ans. Il a eu la bonne idée de couper sa longue chevelure ondulée voici peu. Look sportif et décontracté, cet ancien producteur d'artistes natif de Melbourne, en Australie, a une particularité. La même précisément que David, 32 ans, informaticien de formation. Tous deux sont des transformistes du pénis. Ils utilisent leurs organes génitaux - sans aucune connotation érotique - pour faire apparaître, sans accessoire, ici un hamburger, là une Tour Eiffel ou un parachute... Jusque-là, pourquoi pas. Mais le pire, c'est qu'ils partagent leurs installations (puisque c'est le terme très arty qu'utilisent nos deux Australiens fêlés) sur une scène, nus comme des vers, avec écran géant dans le dos, qui permet à tous de suivre la souplesse de leurs attributs agrandis (`dans l'une des salles, ils étaient trois fois plus grands que nous; c'est une expérience bizarre´, confesse Simon). Et d'après les images du spectacle dans leur ville natale, d'ores et déjà compilées dans un DVD - promotion et tournée mondiale obligent -, cela fait rire pas mal de gens...

`C'est mon petit frère qui m'a montré ces figures´, explique Simon. Tandis que David confesse avoir débuté dans son bain. Par la suite, chacun de leur côté, ils ont commencé à faire des petits shows pour leurs copains, dans des pubs. Et, encouragés par l'opinion, déclarent-ils, ils ont poursuivi sur leur lancée. En tandem, bien sûr. En Australie, aux Etats-Unis (New York et Los Angeles) et à Londres, le duo a rempli les salles avec son Puppetry of the penis. Au point que les Australiens ont lancé d'autres boys qu'ils ont formés. En tout, ils sont six à tourner par paires. Et les fondateurs de ce show haut en vulgarité recherchent même des volontaires pour le marché francophone... `Cela ne nécessite aucun entraînement ni talent; tout le monde peut le faire. Il faut juste être impudique´, assurent-ils. Et amateur de mauvais goût, pourrait-on ajouter. Ils seront à Gand à la fin du mois et ambitionnent d'ici-là, d'apprendre quelques mots en flamand.

Le 26/09 au Capitol, à Gand. 0900/00.991.

© La Dernière Heure 2002