Le sport au travail, 7% des employeurs y sont favorables: "C’est moins de stress, de fatigue, de burn-out, d'AVC, de diabète,..."
En s’affiliant à Gymilib, les entreprises peuvent offrir à leurs salariés un accès mensuel à la totalité des salles de sport faisant partie du réseau.
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Publié le 11-03-2019 à 18h41 - Mis à jour le 11-03-2019 à 18h43
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En s’affiliant à Gymilib, les entreprises peuvent offrir à leurs salariés un accès mensuel à la totalité des salles de sport faisant partie du réseau. Les travailleurs sont soumis à des conditions de travail de plus en plus difficiles. Objectifs à atteindre, compétitivité, rendement, rythme de travail, flexibilité, stress, burn-out. Outre les problèmes physiques, c’est aussi le mental qui est mis à rude épreuve.
En Europe, un salarié sur deux souffre de stress et un sur huit de burn-out. Et quand on sait que l’âge de la pension recule, la situation n’est pas près de s’arranger. Malgré une sensibilisation croissante, seulement 7 % des employeurs mettent en place des programmes de sport pour leurs salariés en Belgique, alors que 80 % des salariés sont demandeurs.
D’ailleurs, le coût de l’incapacité de travail est estimé en Belgique à 7,1 milliards d’euros pour l’année 2017.
La pratique du sport est de plus en plus au centre des stratégies visant le bien-être en entreprise. Cependant, pratiquer du sport alors que les agendas sont chargés et souvent changeants s’avère ardu. "Alors pourquoi ne pas offrir davantage de possibilités aux travailleurs ? Le bien-être au travail devrait être un acquis pour tous les salariés", défendent Sébastien Bequart et Mohamed Tazi, les fondateurs de Gymlib. "Pratiquer un sport, c’est moins de stress, de fatigue, de burn-out, moins de maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer et de Parkinson ; moins d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) ; moins de troubles musculo-squelettiques ; moins d’obésité, de diabète, de cancers du colon et du sein."
En s’affiliant à Gymlib , les entreprises peuvent offrir à leurs salariés un accès mensuel, sans engagement et donc sans frais de résiliation, à la totalité des salles de sport faisant partie du réseau de partenaires via une plateforme de réservation en ligne. "Au lieu d’avoir un seul abonnement à une salle de sport ou à une infrastructure sportive de tout type, on a ici un package, une sorte de all-in réservé aux employés et proposés par leurs employeurs. À ce jour, nous avons 400 partenaires en Belgique. Ça va du terrain de mini-foot à la salle de sport en passant par la piscine", expose Juan Schmitz, responsable de la Belgique pour Gymlib.
Grâce à cet outil, il est donc possible d’aller à la salle de fitness à Bruxelles le lundi, de faire de la natation à Tubize mercredi et de jouer au foot le vendredi dans un autre quartier. "Cela donne l’avantage de pouvoir faire du sport où que vous soyez. Un avantage extralégal est donné par l’employeur. Aujourd’hui, nous avions référencé plus de 200 activités."
Et Gymlib connaît une croissance exponentielle depuis son arrivée en Belgique il y a six mois. "Pour les entreprises, c’est un moyen d’attirer les nouveaux talents et de les conserver, et encore plus quand on sait que la nouvelle génération est attirée par toujours plus de flexibilité. On remarque que la demande est croissante et bien réelle", détaille Juan Schmitz.
Parmi les spécificités belges, le responsable belge remarque qu’il y a de fortes disparités entre les Régions. Si la Flandre est ouverte et adepte du sport au travail, la Wallonie est à la traîne. "Il est vrai que les sociétés flamandes se portent mieux, le taux de chômage est plus important en Wallonie, ce qui laisse moins de moyens pour mettre en place de tels dispositifs."
Selon lui, il y a aussi une dimension culturelle à prendre en compte. "Dans la Région flamande, il y a un respect plus strict des horaires et on laisse des créneaux dédiés au sport, c’est quelque chose qui est beaucoup plus accepté. A contrario, les entreprises wallonnes sont moins bien organisées, n’ont bien souvent pas le temps pour ça et estiment qu’il n’y a que le travail qui compte alors que les bienfaits du sport à côté du travail sont largement connus aujourd’hui."