4 invités max, pas de bisou, masques, trêve de Noël : le mode d’emploi Covid des fêtes de fin d’année selon Yves Van Laethem

Que donneront donc ces réveillons ? La question est vite passée sur toutes les lèvres et les réponses se ressemblent : l’optimisme n’est clairement pas de mise. Oubliez l’idée de célébrer Noël ou le passage à l’an neuf avec l’ensemble de vos proches, amis et famille, réunis.

Avec cette crise sanitaire, impossible de prédire de quoi sera fait l’avenir mais le porte-parole interfédéral Yves Van Laethem imagine toutefois très mal des fêtes traditionnelles. "Il est clair qu’inviter dix personnes chez vous, vous pouvez déjà laisser tomber. Je mise davantage sur une bulle de quatre invités maximum. Même si on arrive à passer au-delà de la deuxième vague, il ne faudrait surtout pas en provoquer une troisième en relâchant tout pour les fêtes", insiste le porte-parole interfédéral Covid-19.

L’expert nous livre son mode d’emploi pour Noel. " J’imagine des fêtes en plusieurs étapes, avec un maximum de quatre invités. J’imagine une maîtresse de maison qui pourrait retirer son masque pour l’occasion mais pas d’embrassades pour autant. Ma fille, je ne lui ai plus fait un bisou depuis le mois de mars par exemple et je ne me vois pas en faire pour les fêtes. On peut se réunir, passer un bon moment ensemble mais il n’est pas nécessaire pour autant de sauter les gestes barrières."

Douze coups de midi au lieu de minuit ?

Et si le couvre-feu était toujours d’application en fin d’année, comment pourrions-nous célébrer les douze coups de minuit de la Saint-Sylvestre ? Pour Yves Van Laethem, une exception à la règle pourrait se révéler être un beau cadeau de fin d’année. "On pourrait imaginer une trêve de Noël, ce serait bien. Je ne pense pas qu’en autorisant une ou deux exceptions à la règle on irait vers la catastrophe. Dans la limite du raisonnable, permettre aux gens de se réunir ces soirs-là ne va pas faire subitement grimper les chiffres", poursuit Yves Van Laethem, avant de rappeler qu’il imagine mal une sortie de crise soudaine avant le printemps ou l’été. "Je ne vois pas quelle réponse miracle pourrait intervenir d’ici là, donc nous allons devoir composer de la sorte."

Enfin, pour ce qui est des cadeaux de Noël, l’expert déconseille de tout acheter en ligne. "Ce serait quand même dommage, je trouve, et puis, d’ici là, les magasins devraient pouvoir ouvrir leurs portes, dans l’hypothèse où on les ferme avant. Je ne dis pas qu’il faut se ruer dans les commerces en famille mais je pense qu’il sera possible de se fournir en cadeaux dans les boutiques avant les fêtes de fin d’année", termine-t-il en souriant face aux multiples parodies sur ses nombreux conseils face à la crise.