L’impressionnant impact du porno sur le réchauffement climatique

La consommation de sites X en Belgique générerait le rejet de 300 000 tonnes de C02 dans l’atmosphère.

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©Shutterstock

Depuis le début de la pandémie de coronavirus, les sites et plateformes de streaming vidéo ont connu une véritable explosion ces derniers mois. Si bien qu’on estime à 60 % la part du streaming sur l’ensemble de la consommation d’Internet. Largement devant l’envoi de mails ou la consultation des réseaux sociaux.

Un succès grandissant qui s'accompagne aussi de son revers de la médaille : selon plusieurs études, la consommation de vidéos sur Internet contribuerait, via l'électricité dépensée par les ordinateurs, serveurs et autres routeurs, près de 300 millions de tonnes de CO2 dans l'atmosphère. Soit 1,2 % de l'ensemble des émissions de CO2 à travers la planète.

Rassemblant à lui seul 26,67 % des vidéos streaming regardées chaque jour, le secteur de la pornographie rejetterait 80 millions de tonnes rien que pour le visionnage de vidéos sur Internet, selon une étude du Global Carbon Atlas. Soit l'équivalent de la production annuelle de CO2 en Belgique.

Une Belgique qui a sa part de responsabilité en la matière.

Ramenée à l'échelon belge, la consommation de vidéos pornos sur Internet contribuerait à l'émission de 306 000 tonnes de CO2 dans l'atmosphère. Soit près de 27 kg par habitant malgré le fait que les visites sur les sites X ne dépassent pas les dix minutes en moyenne, selon une étude de Pornhub, le roi du porno.

Un porno qui n'est toutefois pas le seul à être pointé du doigt. Récemment, le leader mondial de la diffusion de films et séries Netflix a indiqué qu'une heure de streaming rejettait l'équivalent de 100 g de CO2 dans l'atmosphère.

À raison d'une heure de streaming par jour, un utilisateur belge de Netflix rejetterait donc pas moins de 36,5 kg de CO2 dans l'atmosphère.

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