Polémique du trajet en taxi de Rajae Maouane : “Elle se fait piéger dans le fonds de commerce de son parti, à quelques mois des élections”

Du lundi au vendredi, Julien Bal et son équipe reviennent sur l’actualité du moment dans “Il faut qu’on parle” sur LN24. Au programme : des sujets de société, qui font débat.

Après une chronique bien-être sur la gratitude, par le coach et formateur Pierre Lemonnier, et une chronique d’Alain Kupchik sur la série Netflix Tapie, l’équipe de Il faut qu’on parle s’est penchée sur deux sujets très actuels : le “faux pas” de Rajae Maoune (Écolo) lors de la Journée sans voitures et l’insécurité dans les stations de métro bruxelloises.

Les politiques doivent-ils être exemplaires ou ont-ils droit à quelques écarts de conduite ? La question du trajet en taxi de Rajae Maouane lors du dimanche sans voitures a animé le premier débat de l’émission sur le plateau de LN24. L’élue Écolo a justifié le fait de ne pas avoir emprunté les transports en commun ou le vélo par un “j’en avais pour 45 minutes à vélo, c’est un peu compliqué”. “Est-ce qu’elle n’est pas victime de son honnêteté ?”, s’est interrogée la chroniqueuse Catherine Ernen, faisant réagir les autres invités, dont Mike Willemaers, communiquant en entreprise, qui a souligné une faute de communication. “Le vélo, c’est le fonds de commerce des Écolos. Et elle se fait piéger là-dedans, à quelques mois des élections”, ajoute-t-il. Pour Nawal Bensalem, rédactrice en chef adjointe de la DH Les Sports +, c’est la justification de Rajae Maouane (”C’est compliqué”) qui pose problème.

Nous avons testé le trajet que Rajae Maouane aurait pu (dû ?) faire à vélo: il ne prend que 22 minutes et non 45 comme elle l’a affirmé!

L’équipe de Julien Bal a ensuite abordé le sujet du métro bruxellois et le travail des agents de sécurité qui sillonnent les endroits des stations de métro interdits au public et y délogent les squatteurs, souvent agressifs car drogués ou saouls. La DH a suivi une équipe de sécurité dans ces coins lugubres, et le journaliste Arnaud Farr était présent en plateau pour décrire cette problématique.

Nawal Bensalem a fait le lien entre la situation dans les stations de métro et l’insécurité à la Gare du Midi. “Ces dernières semaines, on n'a parlé que de la Gare du Midi, mais il n’y a pas que ça. Le pouvoir public est arrivé en disant 'C’est bon, on va gérer', mais il y a d’autres problèmes”, a-t-elle dit, espérant que les choses vont bouger. “Moi, ce qui me scie, c’est que chaque année, toutes ces problématiques reviennent”, a déploré Mike Willemaers, pointant le fait que les politiques ne sont pas “sanctionnés” pour leur inaction dans les urnes lors des élections.

Arnaud Farr a également expliqué comment des squatteurs se retrouvaient dans des zones interdites au public.

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