Les dernières statistiques définitives datent de 2018. Cette année-là, 38 964 plaintes ont été enregistrées par les services de police belges pour des faits de violence entre partenaires dont 21 604 sont des violences intrafamiliales physiques.
Ces données masquent un chiffre noir colossal tant le fossé entre coups reçus et plainte déposée est difficilement franchissable. Honte, culpabilité, dépendance financière, présence d’enfants, emprise psychologique, crainte de la surenchère bestiale et taux de classements sans suite (70 %) sont alors autant de paramètres dissuasifs.
La députée CDH, Vanessa Matz veut faciliter ces appels formels à la justice.