Les écoles n’ont souvent pas d’autre choix qu’engager des enseignants qui n’ont pas le titre requis pour enseigner certaines matières.

En France, la pénurie d’enseignants pousse les établissements à faire preuve de créativité pour trouver du personnel pédagogique. Au début du mois de juin, l’académie de Versailles a relancé le débat sur le niveau de qualification des profs en organisant des "job dating", c’est-à-dire des entretiens d’une trentaine de minutes visant à recruter rapidement des enseignants. Le hic ? Aucun diplôme de pédagogie ni expérience probante n’était demandé aux candidats. Les futurs profs sélectionnés via ce programme ne bénéficieront que d’une formation d’une semaine avant d’être lancés dans le grand bain de l’école. Cette initiative n’a pas suscité que des réactions positives, des observateurs dénonçant notamment le faible niveau de connaissance de la réalité scolaire des candidats.

En Belgique aussi, la pénurie d’enseignants est un phénomène bien connu des acteurs de l’enseignement. Des formations accélérées pour devenir prof, telles que celle qui a été organisée il y a peu à Versailles n’existent toutefois pas dans notre pays.