Des plaintes ou dénonciations ne sont pas prises en compte ou sont mal traitées.
En matière de maltraitance ou de négligence animales, de plus en plus de plaintes ou dénonciations aboutissent dans les postes de police locaux. Et de plus en plus de P.-V. y sont rédigés. Une des causes est sociétale : le bien-être animal est aujourd’hui une préoccupation majeure. Une autre est institutionnelle. Depuis 2018 et la guerre des refuges qui a opposé nombre d’entre eux à l’Unité wallonne du bien-être animal (UBEA), celle-ci, qui réceptionne aussi les plaintes, n’a plus le monopole des saisies. Aujourd’hui, les bourgmestres ont le même pouvoir. Avec, à la clé, une décentralisation partielle des plaintes ou dénonciations vers les acteurs locaux.
Selon la Banque de données policières nationale générale (BNG), entre 2017 et 2019, le nombre de P.-V. dressés par la police locale est passé de 1 561 à 2 031. La Région flamande est la plus réceptive (1 356 P.-V.), loin devant la Région wallonne (570) et Bruxelles (105).
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