Depuis la fin du confinement lié à la pandémie de covid qui touchait le monde entier à partir de février 2020, les carburants ont connu une envolée frénétique des prix.

De 1,229 € maximum à la pompe pour un litre de diesel à la fin avril 2020, on est aujourd’hui passé à 2,084 €. Même chose du côté de l’essence : le sans plomb 98 est passé de 1,221 € le litre en mars 2020 à 1,977 € ce lundi. Si bien qu’aujourd’hui, plus personne n’ose s’avancer sur les tarifs qui pourraient être d’application dans les prochains mois. Sans intervention du fédéral pour plafonner les prix, ceux-ci continueront leur envolée. Ce mardi, l’essence suivra le diesel en dépassant, pour la première fois également, la barre des deux euros.

Une hausse des prix qui impacte durement ceux dont la route est le métier. Des autocaristes, des chauffeurs routiers, des taximen, des infirmiers à domicile, des moniteurs d'auto-école, des livreurs, des commerciaux, des életriciens... qui n'ont pas d'autre choix que de subir cette hausse frénétique des prix. Et qui, pour beaucoup, n'ont pas la possibilité ou l'envie de la répercuter sur leurs clients et patients. Témoignages.