Une constatation que Randstad Research considère comme étonnante : "Ce fossé à un très jeune âge est d’autant plus frappant que l’âge moyen auquel les femmes quittent le foyer parental est de 24 ans et que l’âge moyen auquel elles ont leur premier enfant est de 29 ans. Ce n’est donc pas au moment où les tâches ménagères s’imposent et encore moins à l’arrivée des enfants que les femmes accusent du retard par rapport aux hommes.
Ce schéma s’observe déjà plus tôt dans la carrière". L'une des explications avancées par Sébastien Cosentino, porte-parole de la société d'intérim, réside dans l'anticipation des femmes, dès le début de leur carrière d'un futur rôle mêlant foyer et travail rémunéré. "Autre explication possible : les femmes continueraient à opter pour des professions dans des carrières plates. Le comportement de la direction peut également jouer un rôle. Enfin, la cause pourrait également être recherchée dans la sphère des investissements dans les réseaux et les aptitudes à la négociation", souligne-t-il.
Et comme les promotions se font majoritairement au sein de l'entreprise, "il ne reste qu’une solution : opérer d’abord un mouvement horizontal vers une autre entreprise, puis tenter de décrocher une promotion depuis cette nouvelle position", conclut le porte-parole.