La vie après la vie… C’est une angoisse éternelle de l’humanité. C’est aussi le titre d’un best-seller mondial signé par un scientifique américain, Raymond Moody, un homme qui collectionne les diplômes : médecine, psychiatrie et il a surtout été professeur de philosophie dans une université de Géorgie. En vingt ans, il a rencontré trois mille personnes qui se sont retrouvées cliniquement mortes et qui ont pu être réanimées. Certaines n’avaient rien à raconter. D’autres oui. Ce qui est interpellant, c’est que tous les témoignages vont dans le même sens. La même histoire partagée par des gens différents, qui ont vécu un traumatisme comparable.
En mars 1993, le professeur Moody avait donné une conférence à Bruxelles. Il avait commencé en expliquant comment il en était arrivé à interviewer des ressuscités : "J’avais toujours considéré que les théories des églises, concernant la vie après la mort, relevaient de l’imaginaire. En 1968, alors que j’étais étudiant, j’ai entendu un professeur de philosophie, le Dr Ritchy, raconter ce qu’il pensait avoir vécu alors que la médecine l’avait considéré comme mort. Ritchy était un scientifique brillant et respecté. Il n’y avait pas lieu de mettre sa parole en doute, mais son récit me paraissait tellement incroyable que je ne suis pas allé au-delà. Quatre ans plus tard, j’étais devenu professeur et un élève m’a suggéré de parler, à mon cours, du sens de la vie par rapport à la mort. Je lui ai demandé pourquoi ce sujet. Il m’a expliqué qu’après un accident, il avait été déclaré cliniquement mort et qu’il avait un témoignage à apporter à ce sujet. Je l’ai écouté. Ce qu’il me racontait correspondait exactement au récit du Dr Ritchy."