"Un enseignement militarisé n’est pas l’idéal" ÉCOLE "Les résultats de l’Ufapec sur l’ennui des élèves en classe ne m’étonnent nullement. Nos politico-pédagogues s’obstinent à ne pas prendre en compte le fait que chacun d’entre nous est différent et qu’un enseignement militarisé n’est pas l’idéal. Pourquoi s’obstiner à imposer un programme identique au pas cadencé pour tous ? Heureusement, j’ai eu l’opportunité et l’immense plaisir de pratiquer un enseignement individualisé dans le secondaire, ce qui m’a permis d’adapter mon enseignement aux problèmes de chacun ; même les élèves d’une même classe n’avaient pas nécessairement les mêmes exercices. Dans mon cours de français, ils avaient le choix pour des sujets de rédaction ou dissertation, avec comme résultat une meilleure (re) motivation d’élèves qui ont gardé de bons souvenirs de cette méthode. Jamais, je n’ai suivi le programme ministériel le doigt sur la couture du pantalon, même si de temps à autre, je lui jetais un coup d’œil. Pourquoi ne pas aussi s’inspirer de l’école finlandaise qui caracole en tête du classement, et dont voici le commentaire d’une collègue de Tampere : ‘ Il a été constaté que la morale de l’enseignant finlandais est telle qu’il remplit ce qui a été promis, du moins en général. L’enseignant est responsable de sa classe, il prend donc soin d’elle… Il est libre d’utiliser la méthode de travail qu’il lui convient le mieux. Déjà depuis plusieurs dizaines d’années, il n’existe plus d’inspecteurs… En général, dans les manuels utilisés pour les mathématiques et la langue maternelle, il y a des travaux à trois degrés. L’ensemble de la classe reçoit le même