Livia, 25 ans, belle et… intello!

Livia Dushkoff, qui a toujours habité à Hornu, est en quelque sorte l’antithèse de la miss, ou du moins de l’image superficielle qu’on peut en avoir. Diplômée en ingéniorat de gestion, elle est aujourd’hui prof de maths à l’ITM de Morlanwelz. De quoi booster les inscriptions de l’établissement !

“Les maths appartiennent généralement aux mecs mais j’ai toujours eu des facilités avec les chiffres. Être prof offre en prime pas mal de libertés pour mener à bien mes autres passions. Mais je n’ai pas toujours été coquette. Jusqu’à 12, 13 ans, ma garde-robes se limitait à des trainings.” Les concours de beauté ? Très peu pour elle, qui est en revanche tombée très tôt dans le mannequinat. “C’est la 1re fois que je participe à un concours. Mais je ne pouvais pas passer à côté de Miss Italia nel Mondo, qui m’était hors d’atteinte durant mes études.”

Preuve de son sérieux, elle quitta le monde des agences à l’adolescence. “C’est incompatible avec l’unif. Plus tard, j’ai repris mais plus en agence. Dimanche, par exemple, je servirai de modèle pour un catalogue de robes de mariée. Et le 1er juillet, je serai en Bulgarie pour représenter l’Italie à Best Model. C’est plus simple de se libérer maintenant qu’à l’école, je suis de l’autre côté de la barrière.”

Contrairement à ce que son nom laisse penser, Livia Dushkoff est une pure Italienne. “Mon papa était originaire de Reggio Emilia et ma maman de Foggia. Dushkoff était le nom du premier mari de ma grand-mère. Mon grand-père biologique s’appelait en fait Natalini. Cela fait quelques années que je ne suis plus allée en Italie. Mon papa nous ayant quittés à mon entrée à l’unif, j’ai passé mes dernières vacances à travailler.”

Et de rêver d’une reconversion à la télé italienne, elle qui a présenté l’an dernier une soirée de gala lors de laquelle elle a remis des prix à José Mourinho et à Didier Drogba…

K. C.

L’information va faire des déçus mais Livia Dushkoff n’est plus un cœur à prendre… avpress