Un Trafic très bien organisé

Schmidt Vincent
Un Trafic très bien organisé

Implanté dans les villes périphériques pour des raisons de maîtrise de coûts (logistique et loyers abordables essentiellement), Trafic vient d’ouvrir son 75e magasin en Belgique, à deux pas de la sortie Champion (autoroute E411). Ce spécialiste du low-cost dans le domaine non-alimentaire s’est implanté en Belgique il y a trente ans, avec une forte présence en Wallonie (62 magasins), deux enseignes à Bruxelles et trois en Flandre. "Nous avons aussi deux magasins en Flandre, où nous rôdons notre concept et nous possédons six implantations en France où, là aussi, nous sommes en phase de test", explique Erik De Batselier, directeur marketing et concept.

Les magasins Trafic proposent une large offre allant du textile aux arts de la table, en passant par la déco, les produits saisonniers, le petit électroménager, etc. "Nous voulons être présents dans toutes les familles de produits, même si nous ne proposons parfois qu’une ou deux références là où les grandes enseignes en proposent quinze. La première raison qui pousse les clients à venir chez nous, c’est bien sûr le prix, mais aussi le choix. En moyenne, 15.000 à 20.000 produits sont proposés en permanence dans nos magasins, mais la très forte rotation qui y est effectuée fait grimper à 50.000 le nombre d’articles différents qui y sont vendus chaque année."

Le prix, c’est l’atout numéro 1 de Trafic. "La crise a quelque peu modifié les habitudes de consommation. Les personnes à bas revenu ont été frappées de plein fouet et, même avec nos prix plancher, elles ont dû revoir leurs habitudes de consommation. Ce qui a surtout changé avec la crise, c’est qu’on a vu une affluence d’un autre type de consommateurs, issus de la classe moyenne. C’est un peu comme dans la grande distribution où les Aldi, Lidl et Colruyt attirent bien plus qu’une clientèle à bas revenus."

Le textile, y compris la lingerie et les chaussures, représente environ un tiers du chiffre d’affaires de Trafic. Les produits réguliers répondant à d’autres besoins basiques assurent un autre tiers du chiffre d’affaires tandis que le dernier tiers est réalisé par la zone saisonnière, actuellement en transition entre la rentrée des classes et Halloween.

"On ne propose pas que des produits sans marque, enchaîne Bernard Duvillier, responsable des achats. Dans certains domaines, nous sommes obligés de proposer les grandes marques comme Dim en lingerie, Lego en jouets ou Tefal en ustensiles de cuisine. Mais ces grandes marques sont toujours proposées au prix le plus bas du marché. Nous nous alignons sur la concurrence, même lorsqu’ils font des promotions. En ce qui concerne le textile, nous sommes entre 40 et 45 % moins chers que la concurrence telle que H&M, C&A ou JBC. Lorsque nous achetons des lots en fin de série ou tout simplement parce qu’un produit de grande marque change son packaging, on offre aussi des rabais de l’ordre de 25 à 30 % par rapport aux prix du marché."

Une formule qui plaît puisqu’un tiers des Wallons viennent régulièrement faire leurs emplettes chez Trafic.

Vincent Schmidt

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