Supercalculateur est en marche !
Publié le 21-01-2014 à 05h39
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Dans l’aéropôle de Gosselies, l’endroit est sous stricte surveillance. C’est là qu’a été installé et officiellement dévoilé hier, en présence de Jean-Marc Nollet, le ministre de la Recherche, le supercalculateur Tier 1 de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans lequel la Wallonie a investi 4,3 millions d’euros.
Le seul montant de cet investissement wallon mérite évidemment qu’on l’entoure de toutes les attentions et de multiples précautions mais, au-delà, c’est aussi l’appareil du genre le plus puissant jamais assemblé en Belgique.
Quelques chiffres témoignent de ses capacités : sa puissance est équivalente à celle de 5.000 ordinateurs classiques interconnectés et il est composé de 11.500 processeurs.
Il est développé par Cenaero, le Centre d’excellence en aéronautique, et pour rester dans les chiffres, sa conception permet d’effectuer 200 milliards d’opérations à la seconde, ce qui va évidemment augmenter les capacités de simulation numérique déjà développés par Cenaero.
Cela dit, quelle sera l’utilité de ce monstrueux maxi-ordinateur ? Il sera à 60 % employé pour répondre aux besoins des universités, à 30% pour ceux de Cenaero en tant que centre de recherche en simulation numérique, et les 10 % restants seront utilisés à destination du secteur industriel.
Ainsi est-il possible, pour des PME, de faire appel à ses services en permettant l’accès aux simulations les plus puissantes. Les techniques qu’il offre auront aussi pour conséquence directe d’alléger les budgets consentis pour la recherche.
Ce sera le cas, pour ce qui regarde la recherche en matière de médicaments : la simulation numérique à laquelle ce supercalculateur donne accès va permettre de limiter l’étendue de la recherche à une dizaine seulement de molécules. Encore cela n’est-il qu’un premier pas, puisque sa capacité devrait être multipliée par cinq dans trois ans.
P. MK.