L'édito: Le PS a voté pour du beurre

Un édito de Vincent Schmidt

PS chairman Paul Magnette gives a speech during the new year's reception of French-speaking socialist party PS, in Obaix, Thursday 16 January 2020. BELGA PHOTO THIERRY ROGE

Roulement de tambours, mesdames et messieurs, le verdict tant attendu des élections internes au PS est tombé. Un vote consacrant la réélection de Paul Magnette à la tête des socialistes avec 93,5 % des voix. C’est un peu moins qu’en 2019, où le, par ailleurs, bourgmestre de Charleroi avait réalisé un score de 95,4 % lui offrant le fauteuil laissé vacant par Elio Di Rupo.

Et ce n’est bien évidemment pas une surprise car Paul Magnette était seul candidat à sa succession. Seuls candidats, ce fut aussi le cas dans 11 des 14 fédérations, où un candidat unique se présentait au suffrage des militants.

Il ne restait finalement aucun suspense, si ce n’est pour des postes moins en vue, à la tête de quelques-unes des 306 Unions socialistes communales (USC) et sections locales, ou dans les 3 fédérations où un duel opposait deux candidats, à savoir à Namur, Thuin et en Wallonie picarde.

On se croirait chez Jacques Martin à la grande époque de l’École des Fans. Oui, ce scrutin ressemble davantage à un petit moment entre amis où, au final, tout le monde a gagné. Est-ce à dire que les ténors sont irremplaçables ?

Ce serait assurément manquer de respect aux actuels seconds couteaux qui ont moins droit aux projecteurs. Mais force est de constater qu’au sein des partis politiques, et le PS n’est certes pas une exception, pour se faire un nom et occuper des hautes fonctions, il faut souvent patienter qu’un dinosaure quitte le terrain.

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