Pneus : jusqu’à 10 % d’augmentation
Après des années de baisse, les prix vont sérieusement augmenter cette année.
- Publié le 01-04-2017 à 11h44
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Après des années de baisse, les prix vont sérieusement augmenter cette année. Le carburant qui ne cesse de grimper, la peur de voir la facture s’envoler à chaque passage au garage, les taxes et maintenant les pneus !
Tout augmente mais posséder une voiture devient presque un luxe.
Alors que le prix des pneus avait connu une légère baisse d’année en année, en 2017, c’est une forte hausse qui est attendue dans le secteur.
Les fabricants du monde entier ont en effet décidé de répercuter la hausse du prix des matières premières sur les pneumatiques.
Les plus grandes marques, Michelin, Goodyear, Continental et autres viennent en effet d’annoncer leur intention d’augmenter leurs prix sur tous leurs marchés, la Belgique y compris. Avec une hausse de 8 % en moyenne, mais des prix affichant jusqu’à 10 % de plus, changer son train de pneus sera nettement plus cher dans les prochaines semaines.
FaÎtes les comptes , avec un prix moyen de 80 € le pneu, cela pourrait engendrer une hausse de 40 € sur le remplacement des quatre pneumatiques de votre véhicule. Et on ne parle ici que des pneus standards, la facture pouvant être bien plus lourde pour les grosses cylindrées, les SUV et autres véhicules utilisant de gros diamètres.
Si les prix flambent ainsi, c’est parce que les fabricants ont décidé de répercuter la hausse du prix des matières premières. Et elle est loin d’être anodine. Michelin vient en effet d’annoncer que les matières premières avaient connu une augmentation de 35 % en l’espace d’un an.
Et la situation n’est visiblement pas prête de s’inverser. Le butadiène, qui entre dans la composition du caoutchouc synthétique, a vu son cours multiplié par 2,5 entre août 2016 et janvier 2017 (selon ICIS, une agence spécialisée dans les prix de l’énergie). L’une des raisons est à chercher du côté de la Thaïlande, l’un des principaux pays producteurs qui a été confronté à de graves inondations ayant détruit une partie de la production naturelle de caoutchouc.
Les fabricants doivent dès lors se rabattre sur le caoutchouc synthétique. La loi de l’offre et de la demande fait alors son œuvre, faisant grimper les prix. Sans compter que si les prix du baril de pétrole n’ont que peu fluctué depuis le début de l’année, ils ont eux aussi connu une augmentation de l’ordre de 50 % en 2016.