Essai auto: Opel Crossland 2020, une personnalité plus affirmée
Alors que la seconde génération de Mokka sera la figure de proue du nouveau visage Opel arborant la fameuse calandre "Vizor", le Crossland restylé lui souffle la politesse en étant le premier à l’arborer en concession.
Publié le 03-01-2021 à 16h49 - Mis à jour le 29-06-2021 à 13h49
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Premier fruit de la collaboration avec le groupe PSA - devenue entre-temps sa maison-mère - le Crossland, né Crossland X, est depuis son lancement une excellente Opel. C’est sans doute son principal atout… mais aussi son principal défaut.
Parmi les qualités, on peut pointer l’habitabilité très intéressante pour la catégorie, avec de l’espace pour trois à l’arrière, doublée d’une modularité qui l’est tout autant, avec un coffre dont le volume peut varier de 410 à 520 litres grâce à la banquette coulissante. Et une fois repliée, la surface de chargement est plane. De même, l’équipement en matière de technologies typées haut de gamme (commutation automatique des phares, volant chauffant…) est plutôt avantageux par rapport au prix catalogue (à partir de 19.950€). De vraies qualités évidemment conservées sur cette nouvelle mouture, et même renforcées par la présence désormais de phares Full LED adaptatifs, de l’afficheur tête-haute et d’un système multimédia connecté, notamment.
Vizor et GS Line
Mais en vraie Opel également, la Crossland X manquait de personnalité, et c’est donc sur ce point que s’est portée la mise à jour. Le Crossland arbore donc désormais le nouveau visage de la marque. Cette face avant inédite baptisée Vizor est caractérisée par sa calandre noire lisse intégrée dans un ensemble unique avec les blocs optiques. Le bouclier redessiné intégrant une large bouche chromée finit de le rendre enfin distinctif. Mais ce n’est pas tout : le SUV compact reçoit également une nouvelle finition GS Line qui apporte un supplément de style par ses jantes noires, son liseré rouge contrastant le pavillon et la carrosserie, et sa sellerie et inserts spécifiques.
Sur la route, cette recherche de personnalité se traduit par une direction nettement plus consistante que par le passé, et des suspensions qui maintiennent mieux les mouvements de caisse sans pénaliser le confort, point fort également du précédent modèle. L’ensemble renvoie un bien meilleur sentiment de maitrise au volant, auquel s’ajoute sur notre modèle d’essai le petit moteur 1.2 PureTech toujours aussi pétillant (dans ses versions 110 et 130 ch) qu’économique : 6,7l/100km de moyenne lors de notre essai.
Encombrant petit frère
Avec ses réglages affinés et son nouveau design, l’Opel Crossland affiche donc un tout nouveau visage, au propre comme au figuré. Et cela en capitalisant sur ses atouts du passé. Plus qu’il n’en faut pour donner un nouvel élan à sa carrière. Trois petits bémols toutefois. Premièrement, sa commande de boîte imprécise au possible, qui gâche l’expérience de conduite. Deuxièmement, l’absence de toute version électrifiée, qui s’explique par le fait que l’Opel utilise toujours l’ancienne plateforme PSA (identique à celle du Citroën C3 Aircross) ne le permettant pas. Et enfin l’arrivée imminente du Mokka, qui risque bien de lui faire de l’ombre.