Le prix de base handicape toujours les véhicules propulsés à l’électricité.
Alors que les prix des carburants semblent se stabiliser autour des deux euros du litre, les automobilistes sont de plus en plus nombreux à s’interroger sur la motorisation de leur futur véhicule, encouragés, il est vrai, par la multiplication des interdictions, en Europe, de circulation des véhicules thermiques dans un avenir relativement proche. Doivent-ils dès lors se résoudre à passer à l’électrique, ou peuvent-ils encore opter pour un véhicule thermique lors de leur prochaine acquisition ?
Plusieurs facteurs viendront nourrir leur réflexion. La responsabilité écologique d’un côté, l’autonomie des véhicules électriques de l’autre. Si cette dernière, encore très limitée actuellement, est vouée à s’améliorer, c’est encore l’aspect économique qui prévaut actuellement. Or, l’on sait qu’une voiture électrique, à l’achat, reste encore beaucoup plus onéreuse qu’un même modèle propulsé au diesel, et encore davantage par rapport à l’essence.
Une étude menée par le comparateur britannique "money.co.uk" a récemment conclu que "les automobilistes belges pourraient perdre plus de 6 000 € en passant de l’essence à l’électrique".