Vu la situation actuelle sur les marchés, ce salon Batibouw se déroule dans une ambiance bien spéciale, entre le bonheur de reprendre du service après plus de deux ans d’arrêt, et les nombreuses interrogations sur le pouvoir d’achat des Belges. Finalement, que reste-t-il de la brique que nous avons dans le ventre ? Elle semble plus timide et plus petite, quand on se penche sur le marché de la construction clé sur porte. Si les carnets de commandes sont encore bien remplis du fait de l’explosion du nombre de commandes après le premier confinement, les choses se calment et les Belges sont de plus en plus frileux face à l’augmentation des tarifs et la guerre en Ukraine. Une situation que nous détaille Didier Hermans, conseiller en construction chez Maisons Blavier. "Le premier problème qu’on a eu durant la crise du Covid-19 relevait du timing, que ce soit du côté des notaires, des agences immobilières ou encore des fournisseurs, se rappelle-t-il. Désormais, ce sont les matières premières qui posent problème. Certains sont en pénurie, et d’autres ont vu leur prix exploser à cause de la guerre en Ukraine ou encore de la hausse des prix de l’énergie."
Batibouw 2022: plus petites et plus chères, la difficile reprise des maisons clé sur porte
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© Bernard Dumoulin