Les deux scandales alimentaires qui touchent simultanément Ferrero (Kinder) et Nestlé (Buitoni) posent la question de l’hygiène et de la sécurité alimentaire des grands industriels.
"Une grande entreprise comme Kinder doit beaucoup plus verrouiller son système d’auto-contrôle des produits, ce qui s’est passé est très préoccupant, souligne Nicolas Korsak, professeur associé à l’Université de Liège et spécialiste en sécurité et hygiène alimentaire. Dans certains cas, cela peut remettre en question le dogme selon lequel l’entreprise doit gérer elle-même tous ces problèmes. On peut supposer qu’il y a eu un relâchement dans la qualité et la sévérité de ces contrôles, qui sont souvent dus à des manques de moyens".
Le géant italien de la confiserie Ferrero, dont l’usine d’Arlon a vu sa production suspendue à la suite d’une centaine de cas de salmonellose, procède au rappel de produits Kinder, et ce même jusqu’en Nouvelle-Zélande.
Il faut dire que plusieurs dizaines de cas de salmonellose ont été détectés en Europe