Quoi qu’on dise du Michelin, il reste bel et bien LA grande référence de la gastronomie. La preuve par les bonds - et même les larmes de joie - des lauréats, hier matin au Flanders Expo à Gand, pour la remise des étoiles du petit guide rouge. "C’est une grande année pour la Belgique, ces chefs sont à moitié artistes, à moitié athlètes. On remarque l’émergence d’une jeune génération grâce aux anciens qui transmettent leur savoir-faire. On note une autre tendance, qui est celle de travailler en priorité avec des produits locaux, dans un périmètre de 5 à 10 kilomètres. Enfin, les restaurants tendent à être moins formels, plus relax. On ne s’habille plus pour sortir", faisait remarquer Michael Ellis, directeur international de Michelin.
Sur 20.000 restaurants référencés dans les 24 éditions du guide, une centaine seulement arborent les trois étoiles, la reconnaissance suprême. 10 % des chefs reçoivent une étoile et 80 % pas d’étoile du tout. "Mais figurer dans la sélection, c’est déjà la preuve d’une très bonne table. N’oublions pas le
La Belgique compte trois restaurants tri-étoilés (inchangé), tous situés en Flandre: De Karmeliet à Bruges, dont le chef Geert Van Hecke a annoncé l’intention de passer la main après 20 ans sur la plus haute marche, le Hof van Cleve à Kruishoutem et le Hertog Jan à Zedelgem.
Vingt tables à deux étoiles, dont trois nouvelles : La Villa in the Sky à Bruxelles, The Jane à Anvers et D’Eugénie à Emilie à Baudour.
93 tables à une étoile. Parmi les nouveautés en pays francophone : Alexandre à Bruxelles; Le Comptoir de Marie à Mons et le Pilori à Ecaussinnes ainsi que Philippe Fauchet à Saint-Georges sur Meuse.
Nous laisserons la conclusion au chef luxembourgeois de Favaro, à Esch-sur-Alzette : "Je remercie le Michelin de m’avoir supprimé mon étoile l’an dernier, cela m’a donné l’énergie pour la récupérer cette année !"