Pour la deuxième fois en l’espace d’un an, l’Horeca a dû fermer ses portes en octobre. Premiers sanctionnés et derniers à rouvrir : la triste réalité d’un secteur qui ne comprend plus les mesures gouvernementales et dénonce l’absence de perspectives. Entretien avec Philippe Trine, président de la fédération Horeca Bruxelles.
Comprenez-vous que le secteur de l’Horeca soit encore pointé du doigt comme responsable de la propagation du virus ?
"C’est totalement incompréhensible. On le voit clairement dans les chiffres de contaminations. Ce n’est pas dans un restaurant que l’on attrape le coronavirus. La fermeture des restos, en octobre dernier, n’a pas entraîné de baisse des contaminations. On sait que c’est en famille et dans les écoles qu’on enregistre le plus grand nombre de contaminations, mais nous continuons à être stigmatisés. On a l’impression que le ministre Vandenbroucke en veut particlièrement à l’Horeca, mais je me demande bien pourquoi."
À la différence d’autres secteurs, manger ne peut se faire avec un masque. N’est-ce pas la raison du blocage ?
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