Le marché immobilier a été très actif en janvier : près de 9 % de compromis de plus ont été signés au début de 2022 qu’un an plus tôt. Ensuite, la situation s’est stabilisée : en février (-0,1 %), mars (-1,3 %) puis avril (-6,8 %), il y a eu moins de mouvements et moins de compromis. "Nous revenons à des temps normaux", notaient les experts, fin avril. "Les acquéreurs peuvent renégocier le prix de leur bien", soufflaient les notaires. Mais ce refroidissement s’est avéré de très courte durée…
Parce que en dépit du contexte économique défavorable (guerre en Ukraine, inflation, hausse des prix de l’énergie), contre toute attente, les nouveaux chiffres de l’immobilier montrent à nouveau une augmentation, et cela, dans toutes les régions du pays ! En mai, 4,2 % de compromis supplémentaires ont été signés à Bruxelles, 3,9 % en Flandre, et l’augmentation a été un peu plus limitée en Wallonie : 1,3 %. Au total, sur le territoire, l’activité immobilière a été 3 % plus forte en mai 2022 qu’en mai 2021.