La baisse des prix du gaz se poursuit : un acompte de moins de 100€, cela redevient possible !
Si les fournisseurs tardent à adapter les acomptes, les nouveaux contrats sont de plus en plus intéressants.
Publié le 09-02-2023 à 16h36
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Toujours sous les 60€ du mégawattheure, et même sous les 55€ ce mercredi soir, les prix de l’énergie se sont stabilisés ces dernières semaines. Et si les fournisseurs tardent à baisser les acomptes, les lignes commencent à bouger entre le retour de certains contrats fixes et des pressions au niveau politique.
Pour rappel, La semaine dernière, les fournisseurs ont conclu un accord avec la ministre de l’Énergie Tinne Van Der Straeten. Ils devront se montrer proactifs et recalculer les acomptes de leurs clients plusieurs fois par an. “Les fournisseurs viennent de conclure un protocole d’accord visant à établir une gestion dynamique des acomptes davantage adaptée aux chocs des prix de l’énergie. Via cet accord, les fournisseurs s’engagent à une gestion dynamique de propositions d’adaptation des montants d’acomptes des clients dotés d’un contrat variable, et dont l’acompte s’écarterait trop fortement de leur pronostic de décompte final. Dans un premier temps, les fournisseurs analyseront les montants d’acompte payés par les clients à tarif variable ayant conclu un nouveau contrat lors des mois où le pic absolu des prix a été atteint (soit d’août à novembre 2021). Si des anomalies sont constatées, le fournisseur fera une proposition proactive de modification d’acompte personnalisée envers le client. Une analyse similaire aura lieu désormais trois fois par an (donc tous les quatre mois) pour l’ensemble de la clientèle dotée d’un tarif variable”, précise la Febeg.
Une bonne nouvelle qui arrivera donc dans les semaines à venir, mais le meilleur conseil reste encore et toujours de comparer son contrat sur les comparateurs certifiés par la Creg. Nous avons fait l’exercice selon plusieurs modèles de consommation, et les nouveaux contrats sont très intéressants, du moins en comparaison avec les derniers mois.
Car si les prix restent plus élevés qu’avant la crise énergétique, on peut aujourd’hui espérer payer moins de 100 euros par mois. Cela concerne évidemment un petit ménage qui surveille sa consommation et qui ne possède pas d’appareils trop énergivores, mais cela montre bien que la situation est redevenue raisonnable. Pour un ménage moyen (deux adultes et deux enfants) qui consomme 3500 kWh d’électricité et 23.000 kWh de gaz, on se situe aujourd’hui autour des 3500€ par an pour le contrat le moins cher. C’est plus cher qu’en 2029 ou 2020, mais on est loin des 10.000€ par an évoqués en septembre, lors de la flambée des prix.