Trop de “crasses”, malaise, coup de mou… comment faire baisser le taux de sucre dans le sang pour se rééquilibrer ?
Après un excès de sucre, certaines personnes auront encore plus envie de sucre, jusqu’à craquer ou se sentir mal, fatigué, déconcentré, avec la tête qui tourne. Il existe des stratégies pour minimiser ces désagréments.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/da343128-7f65-4aa3-b6eb-e078321bdfcd.png)
Publié le 09-02-2023 à 16h34
:focal(3272.5x2190:3282.5x2180)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/WNKXL6LAJ5DNFPXQJNKBCGVCHA.jpg)
Les petits déjeuners sucrés sont peut-être agréables sur le moment mais ils font augmenter drastiquement le taux de sucre dans le sang. De même que la petite “crasse” de onze heures, grasse ou trop sucrée (ou les deux). Résultat, le glucose libéré lors de la digestion passe dans la circulation sanguine. Vous ressentez une poussée d’énergie et même d’euphorie et presque aussi vite une envie de paresser, sans rien faire. La surexcitation agréable est due à un pic de dopamine, l’hormone du plaisir et du bien-être.
Rude chute !
Et l’accès de fatigue est dû à sa chute. Car le glucose se digère rapidement et les taux de dopamine et de sucres sanguins retombent très vite. Cette chute indique au pancréas qu’il est temps de libérer de l’insuline, une hormone qui contrôle les taux de sucre dans le sang. Elle va inhiber une autre hormone, la leptine qui elle, indique au cerveau que l’on a atteint la satiété. En gros, cela signifie : “J’ai faim, là, tout de suite ! Il me faut du sucre”. C’est quasi impossible d’y résister !
”La chute dépend de chaque individu. Cela peut prendre entre 15 minutes et quelques heures après un repas”, explique Amanda Bontempo. “Votre instinct est alors de manger plus de sucre pour avoir un nouveau coup de fouet, mais il faut résister à cette envie. Faites preuve de volonté ou il vous sera de plus en plus difficile de faire des choix bons pour votre santé.”
Comme on n’est pas tous des robots ou des premiers de classe, il arrive bien évidemment qu’on mange sucré, et souvent en trop grande quantité. Après, on se sent trop rempli, vaguement écoeuré… coupable et l’on se promet de ne plus manger avant un bon moment.
Mangez davantage
Pourtant, ce qui va vous aider à éviter les effets indésirables d’une chute de sucre causée par la digestion rapide, c’est de manger des aliments qui contiennent d’autres nutriments comme des protéines ou des bonnes graisses. “Comme une cuillère de beurre de cacahuètes (ou d’amandes) ou encore du houmous avec des légumes crus dont les fibres aideront à l’assimilation des sucres simples”, conseille une autre nutritionniste.
Bougez plus
La langueur qui peut vous prendre (et vous mettre dans un drôle d’état cotonneux désagréable) peut être vaincu avec une courte marche, quelques étages montés à pied, un tour de pâté de maisons à l’extérieur. Faites monter aussi vos pulsations cardiaques pour que le sang soit plus rapidement pompé !
Buvez du citron et du thé
Mais aussi de l’eau très régulièrement. Le thé vert et le citron sont aussi des alliés car ils sont diurétiques. “Vous n’éliminez pas directement le sucre, mais vous obligez votre sang à circuler dans vos reins plus rapidement”, explique Amanda Bontempo. Le liquide dans l’estomac permet également de créer un sentiment de satiété qui contrecarre l’inhibition de la leptine : le cerveau ne hurle pas “J’ai faim”…
Préparez le lendemain
Non pas en ne mangeant rien mais en optant pour une pause petit déj ou lunch “riche en protéines, modéré en gras et faible en sucres”, note Amanda Bontempo. “Les protéines et le gras vous rassasient tandis que la réduction du sucre vous encourage à brûler l’énergie stockée la veille.” Au menu : omelette, pain complet grillé, tranche d’avocats. Attention aux fruits : ils sont naturels mais ça reste du sucre. Autre conseil de nutritionnistes : n’abusez pas du café ou une tasse ou deux, noir et sans ajout.