Les régimes ne marchent pas, ne vous torturez pas avant les vacances !

Les régimes ne marchent pas, alors inutile de vous torturer avant vos vacances si c’est pour reprendre les quelques kilos perdus à la va-vite ! Pour sa dernière chronique de la saison, la coach en nutrition Aline Ways vous livre ses conseils les plus persos.

Aline Ways

Les régimes ne marchent pas, alors inutile de vous torturer avant vos vacances si c’est pour reprendre les quelques kilos perdus à la va-vite ! Pour sa dernière chronique de la saison, la coach en nutrition Aline Ways vous livre ses conseils les plus persos.

Pourquoi ne pas s’inspirer de la diététique chinoise puisque depuis le temps qu’elle est pratiquée, elle a fait ses preuves, et que l’on rencontre fort peu d’obésité en Chine (traditionnelle).

Selon la diététique chinoise traditionnelle, il ne suffit pas seulement de tenir compte de la qualité des aliments. C’est en effet se limiter à la chimie, alors qu’en réalité, la physiologie du mangeur et de son environnement jouent un rôle essentiel pour l’assimilation et la transformation optimale des nutriments. Donc au-delà de CE que l’on mange, il y a surtout COMMENT on mange qui sera déterminant pour la santé. Apprenons alors les quelques règles du « savoir manger » :

  1. La modération : tout excès est mauvais, que ce soit de manger trop, ou trop d’un seul type d’aliment, la compensation affective. Il est essentiel de laisser un espace vacant à l’estomac afin qu’il puisse effectuer son action mécanique sur le bol alimentaire.

  • La mastication : c’est une clé fondamentale d’une bonne digestion, car c’est avec la salive que celle-ci commence. Cela permet d’économiser l’énergie digestive (que l’on appelle « feu digestif »). La découpe préalable des aliments aide aussi. Par ailleurs, l’usage de baguettes fait que les bouchées sont plus petites, donc plus faciles à mâcher. On dit qu’il faudrait boire ses aliments et mastiquer ses boissons !
  • La bonne digestion : pour manger, il faut avoir faim et avoir digéré le repas précédent, sinon gare aux stagnations d’aliments. Ceci sous-entend que l’on ne grignote pas et que l’on ne cède pas à la faim psychologique et la compensation affective. Commencez déjà par prendre un bon petit déjeuner et évitez les sucreries afin de vous mettre à l’abri des crises d’hypoglycémie ! Lorsque la faim est « vraie », le feu digestif est prêt. Comptez qu’il faut 5 à 6 heures pour la digestion d’un repas. Dès lors, l’horaire traditionnel du petit déjeuner vers 7-8 heures, du déjeuner vers 12-13 heures et le repas du soir vers 18-19 heures prend tout son sens. Si votre travail vous contraint à diner plus tard, alors un en-cas de fruits peut être envisagé vers 16-17 heures.
  • La régularité : partons du principe que l’habitude est reposante et l’adaptation fatigante. En respectant ces horaires habituels, votre système digestif sera prêt à recevoir le bol alimentaire dans de bonnes conditions. Les traditions ne sont jamais anodines !
  • La concentration : ou disons plutôt la pleine conscience. Les distractions comme les écrans, la lecture, trop de conversation ne favorisent pas la digestion et nous empêchent d’apprécier le repas. Cette appréciation est utile pour ressentir de la satisfaction, donc ne pas manger de trop, ni avoir envie de grignoter plus tard. A un autre niveau, c’est aussi important de savoir apprécier la chance que l’on a de se nourrir à sa faim et selon ses envies.
  • L’humeur : de préférence calme et joyeuse ! La contrariété ne favorise pas la digestion.
  • Le massage : après le repas, se masser le ventre en mouvements circulaires 40 fois dans le sens des aiguilles d’une montre et puis 20 fois dans le sens inverse aide à mieux digérer.
  • La marche : elle permet de mobiliser l’énergie pour la digestion. Inutile de marcher beaucoup, ni vite juste de quoi mettre sa digestion en mouvement, avant de se rassoir des heures devant un écran.




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