Nombreuses sont les raisons de la popularité croissante des rosés. Réchauffement climatique, étés plus chauds, arrivée sur le marché de jeunes consommateurs à la recherche de boissons faciles, amusantes et glamour, l’augmentation de qualité ou l’excellente campagne de marketing menée par la Provence au cours de ces 25 dernières années.
Au départ, le rosé s’est vendu comme un vin simple et amusant qui ne nécessitait pas de connaissances approfondies. Il ne fallait pas être un grand connaisseur, ni maîtriser le tableau des millésimes, ni disposer d’un grand budget. Le marketing a mis en avant l’image d’un style de vie chic mais décontracté, relayé par les réseaux sociaux.
Le succès du rosé suit d’ailleurs la montée en puissance d’Instagram.
À la question de savoir si le rosé est toujours une boisson plutôt féminine, Elizabeth Gabay, Master of Wine et experte en vins rosés confirme que c’est un choix féminin dans de nombreux endroits de consommation, mais pas partout.
Par contre, le rosé a cessé d’être un vin exclusivement d’été. De Pâques à l’automne, la saison est longue et il existe des rosés plus charpentés et plus corpulents à consommer tout au long de l’hiver. En termes d’origine, la Provence reste toujours la plus recherchée. Le style Provence est très populaire bien que l’on puisse se demander si le consommateur sait toujours ce qu’est un style Provençale, à part le fait qu’il soit extrêmement pâle.