Sylvothérapie : Les arbres, nos alliés antistress

Révélateurs de notre besoin de retour au naturel, les arbres ont de vraies leçons de vie à nous offrir.

Rédaction Lifestyle
Sylvothérapie : Les arbres, nos alliés antistress
©PEXELS

Révélateurs de notre besoin de retour au naturel, les arbres ont de vraies leçons de vie à nous offrir.
Voici quelques conseils pour entrer en communication avec eux et profiter de leurs bienfaits et de leur énergie.

Choisir son arbre pour exprimer ses émotions

Tous les arbres ne se ressemblent pas, mais chacun possède ses propres qualités. "Les saules consolent, les chênes apportent de la force, le tilleul de la chaleur…", dit Laurence Monce. Pour un premier contact, Jean-Marie Defossez conseille de se laisser guider vers celui qui nous "parle" le plus, "en fonction de son apparence, de ses propres affinités, goûts ou état d’esprit". Il peut être intéressant, ensuite, de noter les raisons qui nous ont poussés vers tel ou tel arbre. Puis, de réfléchir à ce que cela peut dire de soi.

S’y adosser pour ralentir

"Lorsqu’on s’adosse à un arbre, il est recommandé de se placer contre sa face nord, que l’on trouvera en observant le tronc, celle-ci possédant généralement de la mousse, indique Laurence Monce. Les pieds plantés au sol, si possible nus, les paumes de vos mains posées sur l’écorce, vous êtes ici et maintenant."

L’enlacer pour recharger ses batteries

C’est la pratique la plus en vogue chez les amateurs de sylvothérapie. Jean-Marie Defossez propose de choisir un arbre si possible loin des regards pour ne pas être parasité par la gêne. "Fermez les yeux et enlacez le tronc en vous laissant imprégner de cette présence silencieuse." Le bénéfice survient quand l’esprit parvient "à faire la bascule et à envisager que c’est l’arbre qui nous enlace".

Sylvothérapie : Les arbres, nos alliés antistress
©Un coup de pompe ? Faites un câlin à un arbre ! - Pexels


Mobiliser ses sens pour s’apaiser

"Pour réellement entrer en contact avec l’arbre, tous les sens doivent être en éveil, explique Laurence Monce. Le toucher, de préférence les yeux fermés, pour en deviner l’écorce, rugueuse ou douce, épaisse ou fine. Le sentir, pour en respirer les terpènes, composés organiques naturels produits par les conifères et les feuillus, aux vertus dynamisantes. Le regarder, pour profiter des bienfaits de sa palette de couleurs. Le bleu et le vert étant réputés pour être calmants.

Faire un bain de forêt pour déconnecter

Prisé des Japonais, le bain de forêt (shinrin-yoku) peut se résumer à une promenade dans les bois qui permet de s’oxygéner et de prendre de la distance avec l’effervescence urbaine. Si cette marche s’effectue en prêtant attention à ses sensations, le bain de forêt devient une séance de méditation et de relaxation, voire une promenade de santé. Le bain de forêt peut durer 2 h ou plusieurs jours.

Le pousser pour mieux respirer

"La respiration d’une personne anxieuse est souvent trop superficielle, le thorax est bloqué, les inspirations trop rapides", observe Jean-Marie Defossez. Il suggère, pour favoriser une respiration plus efficace et profonde, de se positionner à 80 centimètres environ face au tronc de l’arbre et de tendre les bras pour y apposer ses paumes. "À l’expiration, poussez doucement l’arbre, les bras toujours tendus. Mécaniquement, le plexus descend et s’ouvre, comme les arbres déploient leurs branches." À proximité de l’arbre, "on inhale des substances volatiles bénéfiques au système respiratoire", ajoute la naturopathe.

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