Trucs et astuces pour cultiver ses échalotes dans son potager !
Le potager occupe une place de plus en plus importante dans nos jardins et c’est une excellente chose. Si certaines cultures ne posent aucun problème aux jardiniers, d’autres semblent très délicates à réussir…
Publié le 12-03-2023 à 21h28 - Mis à jour le 12-03-2023 à 21h29
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Les voisins envient le potager de Monsieur Serge Brition de Seraing, mais ce dernier souhaiterait réussir ses échalotes. Chaque année, c’est un échec.
Proche de l’oignon
Autrefois appelée “oignon d’Ascalon”, l’échalote (Allium ascalonicum) est une culture particulière. Alors qu’auparavant on n’imaginait pas la multiplier par semis, il est aujourd’hui possible d’opter pour cette solution, mais on peut aussi directement planter des caïeux. Il est aussi important de savoir que l’échalote déteste les sols lourds, humides et qu’elle exige le plein soleil. À quelle période faut-il semer ou planter les échalotes ?
Le semis des échalotes doit se faire très tôt au printemps (mi-mars à début avril) en lignes distantes de 30 cm et à raison de 100 graines au mètre linéaire. Il est alors possible d’obtenir des échalotes dont le diamètre tourne autour des 2 cm. Les principales variétés adaptées au semis sont “Ambition F1”, échalote ronde et de couleur marron et “Bonilla F1” d’une belle couleur jaune, très productive et mi-hâtive. Si la météo le permet, la plantation des caïeux doit se faire en février-mars, en lignes distantes de 25-30 cm et en gardant un espacement de 15 cm entre chaque caïeu. Avant la mise en place des caïeux, la terre doit être ameublie – et la grelinette est ici bien utile – tandis que chaque caïeu doit être enfoncé dans le sol de 2 cm. La récolte peut commencer quand le feuillage jaunit, généralement vers la fin du mois de juillet.
Un truc pour une longue conservation…
En général, la conservation des échalotes récoltées au jardin est assez aisée. En pratique, il faut d’abord laisser les échalotes se ressuyer dans un endroit protégé des intempéries. Au bout de quelques jours, il faudra débarrasser les caïeux de leurs feuilles et de leurs racines. Enfin, on les stockera en clayette ou étalés sur un sol propre et sec.
Attention à la mouche de l’échalote
Cette petite mouche pond ses œufs sur les plantes et les larves, vermiformes et blanches, rongent l’intérieur des caïeux. Les feuilles brunissent et les plantes végètent. À ce stade de l’attaque, la seule solution est d’arracher et détruire les pieds atteints. Une rotation des cultures est primordiale après une attaque de la mouche de l’échalote et elle durera 3 ans. En préventif, le jardinier pourra placer un voile anti-insectes sur la parcelle consacrée aux échalotes. Pour la maladie de la rouille, il est possible de limiter les dégâts en poudrant les plantes avec du lithothamne (algues marines).

La plante de la semaine : mas ou officinalis, pour du jaune en hiver
Le monde des cornouillers est très intéressant et ce à plus d’un titre. Nous pouvons y trouver de petits arbres, des arbustes et même une espèce tapissante, le Cornus canadensis. Néanmoins, deux espèces vont retenir notre attention ici : le cornouiller mâle (Cornus mas) et le cornouiller officinal (Cornus officinalis). Le cornouiller mâle pousse dans nos régions, généralement en forêt. Il est aussi appelé cornier et plus rarement fuselier. Il peut atteindre 4 à 6 m de hauteur, voire un peu plus. Sa floraison apparaît en février-mars : ce sont des ombelles de fleurs d’un lumineux jaune d’or. Les feuilles font leur apparition juste après la floraison et sont d’un vert brillant. En septembre, l’arbuste produit une multitude de fruits rouge vif, les cornouilles. Parfaitement comestibles, ils sont acidulés et sucrés, très aromatiques et riches en vitamine C. Le cornouiller officinal ou cornouiller du Japon atteint lui aussi 5-6 m de hauteur, mais est nettement moins répandu dans nos jardins que le cornouiller mâle. En février-mars ce sont des bouquets de fleurs jaunes très parfumées qui ornent la plante. Elles sont suivies de baies rouges, comestibles. Elles auraient des propriétés médicinales notamment dans la protection du foie. Le feuillage du Cornus officinalis prend une très belle teinte pourprée en fin de saison. Les deux espèces sont mellifères.

Les petites bêtes du jardin : découvrons la petite chevêche d’Athéna
Chacun d’entre nous connaît la chouette hulotte ou encore la chouette effraie, mais par contre ce n’est pas du tout le cas pour la chevêche d’Athéna (Athene noctua). Ne dépassant guère les 23 cm de long pour une envergure de 54-56 cm, ce petit rapace haut sur pattes se caractérise par une queue courte, un plumage brun avec des taches couleur crème sur le dessus, tandis que le dessous est blanc crème avec des rayures brunes. La chevêche d’Athéna se différencie de la hulotte par la taille (la hulotte atteint 39 cm de long), mais aussi par ses yeux d’un jaune éclatant. Les couples sont généralement très stables, parfois même jusqu’à la mort d’un des deux partenaires. La période de reproduction s’étend de mars à fin juin. Le nid ne peut être plus simple puisqu’il n’est composé d’aucun matériau : c’est une simple cuvette dans un arbre creux, un vieux bâtiment et parfois un nichoir. La femelle y dépose de 2 à 5 œufs blancs. La femelle couve pendant une trentaine de jours. Les jeunes chevêches s’aventurent hors du nid avant de savoir voler, mais si les parents les alertent d’un danger ils reviennent rapidement au nid. Un mois plus tard, ils seront complètement autonomes. La chevêche d’Athéna fréquente parfois les jardins pour y nidifier et chercher sa nourriture. Elle est visible même en pleine journée et consomme de petits mammifères, des vers de terre, de gros insectes et n’hésite pas à gratter le compost pour y dénicher de gros vers.

Choisir les bonnes jumelles
Vous aimez observer les oiseaux ? Les jumelles seront alors rapidement un outil de travail indispensable. Encore faut-il choisir les bonnes jumelles ! Elles doivent être faciles à manipuler mais aussi légères puisque vous allez les emporter avec vous pendant peut-être plusieurs heures. Saviez-vous que les performances des jumelles sont données par deux chiffres ? Des jumelles 10 x 50 : le premier chiffre indique combien de fois plus grand sera l’objet ou, dans le cas présent, l’oiseau observé, le deuxième chiffre correspond au diamètre de l’objectif en mm. Plus ce deuxième chiffre est élevé plus la luminosité est importante.