Les Belges et leur logement : entre fatalisme et bons plans budget
Acheter une maison est inabordable pour deux Belges sur trois. Qui économisent alors sur d’autres postes en passant par la seconde main aussi pour leur intérieur.
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Publié le 14-03-2023 à 15h53
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Une maison, pas nécessairement immense mais individuelle et avec un grand jardin pour que les enfants puissent y jouer, pour la terrasse que l’on peut y construire en bois ou en pierre et qui promet de belles soirées… Cette maison idéale, c’est le rêve de 6 Belges sur 10. Mais un rêve devenu inaccessible. En mars de l’année passée, 63,7 % des Belges estimaient ainsi que l’achat d’une maison était inabordable pour eux. Exactement un an plus tard, ils sont 65,1 % d’après la nouvelle étude initiée par 2ememain.be. Et pour près de 3/4 d’entre eux (71,3 %) l’aide financière des parents ou de la famille est nécessaire sinon un achat n’est pas envisageable.
Que l’on habite en ville ou hors de celles-ci, la morosité règne : sept répondants sur dix (70,5 %) pensent qu’il n’existe plus aujourd’hui de terrains à bâtir abordables et 57,5 % des Belges estiment que vivre en ville n’est plus viable financièrement. Seule embellie : comme les prix de l’énergie ont de nouveau légèrement baissé, le pourcentage des Belges indiquant en 2022 qu’ils risquaient d’avoir des ennuis en raison des prix élevés de l’énergie a remarquablement baissé de 57,1 % à 49 %.
Heureusement, la crise de l’énergie a aussi un effet secondaire positif : 58,1 % se sentent motivés pour investir dans des solutions durables. Et notamment le poêle à bois. En 2022, “bois de chauffage” était d’ailleurs le deuxième terme de recherche le plus populaire sur 2ememain.be.
Le neuf à 100 % n’est plus la norme
A ce propos, on peut dire que l’ameublement d’occasion a fait une percée impressionnante dans les habitations. Notamment dans le salon (44,9 % contre 35,9 % il y a un an) ou le bureau (42,8 % contre 37 % il y a un an), mais aussi dans la chambre (34,7 % contre 25,6 % il y a un an) ou la cuisine (26,6 % contre 19,8 % il y a un an). On achète même de petits objets déco comme des vases, des cadres photo ou des objets d’art d’occasion dans 48,9 % des cas (contre 41,5 % il y a un an). L’attrait aux yeux des acheteurs : les économies pour 69,5 % des cas et le fait de trouver sur ce second marché des pièces qui ne sont plus à vendre neuves aujourd’hui (34,8 %). Enfin, pour 24,3 % des personnes, l’environnement termine ce top 3 des motivations.
“La vie coûte cher et ça ne s’est pas amélioré ces derniers mois ! En achetant une partie de leur mobilier d’occasion, les gens économisent et contribuent à un monde où l’on partage plus et on gaspille moins. La section 'maison et ameublement' de notre plateforme est de plus en plus visitée avec 1,95 million d’offres postées en 2022, dont pas mal d’articles gratuits”, énumère Aleksandra Vidanovski, porte-parole de 2èmemain.
Qu’est-ce qu’on désire le plus dans cette catégorie qui a rassemblé quelque 5.2 millions de recherches rien qu’en janvier et février 2023 ? Des fauteuils ! Un terme saisi 88 714 au cours de ces 2 mois. Suivi de près par “poêle à bois” et “articles gratuits”. “Ikea” termine le top 10.