La force de l’électrique en VTT
Les VTTAE sont une belle alternative pour faire du tout terrain sans mettre trop d’énergie musculaire. Si les puristes du VTT trouvent cela trop facile, le sportif du dimanche sera comblé par l’assistance, qui dans bien des situations compensera le manque de tonicité.
Publié le 19-03-2023 à 15h14
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Avec le retour du printemps reviennent aussi les sorties en VTTAE. Les vélos tout-terrain électriques sont devenus des “musts have” pour les sportifs du dimanche en quête de sensations fortes. Avec l’assistance électrique, vous pouvez doser votre effort et surtout éviter de vous épuiser trop vite. S’il est parfois difficile avec un VTT classique de franchir des grosses racines, des cailloux ou bien des montées trop abruptes à la seule force des molets, il en va tout autrement avec une assistance électrique. La gestion des efforts est beaucoup plus simple.
Prendre un VTTAE de trekking, permet de faire des longs parcours et, en jouant sur une bonne gestion de la batterie, de revenir à sa destination sans avoir à tirer la langue. Autre avantage du moteur électrique : la rapidité avec laquelle on arrive à des vitesses de croisière élevées. En effet, grâce à l’assistance, les 25 km/h sont atteints sans difficulté. Il est d’autant plus facile de rallonger l’itinéraire pour aller chercher une dernière descente ou les freins sont souvent les seuls amis.
Alors oui, il y a certains inconvénients à avoir un VTTAE. Le premier est sans aucun doute le poids. Un VTTAE pèse en moyenne 25 kg quand un VTT classique tourne autour de 14 kg. Il est impossible de faire plus léger quand la batterie et le moteur viennent s’ajouter sur le cadre. Autre point important : l’entretien. Bien sûr, il est plus coûteux pour les VTTAE. Il y a aussi, les cycles de batterie, qui généralement sont autour de 500 charges et qui implique après quelques années d’utilisation une remise à niveau.


Enfin, coté prix, il faut un budget plus conséquent. Si les VTTAE d’entrée de gamme tourne autour des 2 500 euros, il faut tout de même compter, pour avoir un vélo tout-terrain correct, entre 3000 et 5000 euros.
Aujourd’hui les grandes enseignes pratiquent des prix accessibles. À titre d’exemple, avec un bon rapport qualité prix, on trouve chez Décathlon le fameux Rockrider E-ST-900 qui avoisinne les 2 000 euros et qui fait bien le job. Chez la marque Cube, le Reaction Hybrid Rookie SLX 400 est un très bon compromis entre qualité, poids et prix.
Si on passe dans la gamme supérieure, chez Specialized, le Turbo Tero 3.0 est un petit bijou, avec le sérieux de la marque américaine. Enfin si on entre dans le monde des vélos full suspendus, le Stilus E All Mountain est un engin qui offre beaucoup de qualité avec un prix gravitant autour des 4 000 euros.
Le budget étant un élément très important dans l’acte d’achat, il y a aussi la solution seconde main ou du reconditionné. Cela permet souvent d’obtenir un modèle plus performant, qui est peut-être de l’année précédente mais qui offre des possibilités plus conséquentes en termes de robustesse.
Quelle que soit l’option retenue, le plus important est de choisir un modèle qui convient à votre utilisation. Si c’est pour des sessions intenses en forêt, le poids du vélo est moins important que son autonomie. Si c’est pour des itinéraires dans les Ardennes, avec beaucoup de dénivelés, alors le poids et la puissance seront des éléments à prendre en considération. Au final, le plaisir de conduite et celui d’évoluer dans des paysages superbes seront sans aucun doute la plus belle des récompenses.