Charlotte Baut et son mari : la Saint-Valentin, ce n’est pas leur truc !
La journaliste de LN24 Charlotte Baut et son mari, Philippe Absil, restaurateur, se sont pourtant rencontrés… vers le 14 février.
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- Publié le 13-02-2022 à 11h17
- Mis à jour le 13-02-2022 à 16h06
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"Ça peut paraître kitsch, comme ça, mais notre histoire a commencé à la Saint-Valentin", sourit Charlotte Baut qui, la preuve sur LN24 où elle présente Parlons cash, n'a pas sa langue en poche. "Oui, enfin, la période autour de la Saint-Valentin", temporise son mari et papa de leur fils Aaron. "C'était il y a quelques années, déjà", reprend la journaliste. "Combien de temps, déjà ?" Sans l'ombre d'une hésitation, Philippe répond "14 ans". Alors Charlotte éclate de rire et avoue "Vous voyez, je le teste, en même temps…" Célibataires tous les deux et très attachés à leur intégrité, à la loyauté et au respect de l'autre, ils ont mis du temps à franchir le pas. "C'est une aventure qui a connu plein de rebondissements", poursuit Charlotte. "Pour être très sincères, on voulait tous les deux fuir ces restaurants où les couples sont en rangs d'oignons, à deux, pour la Saint-Valentin. Moi, j'étais avec un pote et Phil était avec un de ses proches, restaurateur également. On fuyait tout ce que la Saint Valentin représente à nos yeux et la partie que l'on n'aime pas trop… Et puis, Phil est restaurateur lui-même donc ce n'est pas lui qu'on va voir fêter la Saint Valentin !"
Mais l'histoire, donc, n'a pas commencé tout de suite puisque Phil avait bien d'autres chats à fouetter que de commencer une histoire. "Je venais de me séparer de mon associé dans un restau, j'étais seul à bord d'un très gros bateau et j'avais d'autres priorités que de me mettre en couple à ce moment-là", confesse-t-il. "Et comme un homme ne fait qu'une chose à la fois, n'est-ce pas, je ne rentrais pas dans les plans. Mais je suis très tenace !"
Charlotte aime aussi les gens qui ont du charisme et elle avoue, sans rougir, qu'elle a vraiment eu un flash pour celui qui vient d'ouvrir, à Etterbeek, le très joli Oggi a Milano (mitoyen du Bistropolitan dont il est également le propriétaire). "À l'époque, il n'avait pas la télé, donc ça ne m'a pas aidée du tout", rit-elle encore. "C'est vrai, je ne connaissais rien de son activité", sourit-il. Ce en quoi ils sont, par contre, très vite reconnus, c'est dans leur côté épicurien. "Les bonnes choses, les bons produits, profiter de la vie, se faire plaisir, ce sont des sujets qui rapprochent", dit Charlotte.
Raison pour laquelle c'est vers la cuisine italienne que Phil s'est tourné quand il s'est agi d'ouvrir une nouvelle enseigne. "Il y a cette douceur de vivre, cette dolce vita… Tout tourne autour de la table." "D'ailleurs, notre premier week-end, c'était à Florence", poursuit Charlotte. "On se sentait bien en Italie. Et, à Milan, tout a basculé. À chaque fois qu'on part là-bas, on gagne en zénitude, y compris dans notre couple. Il y a cette magie, là-bas… Pour la Saint-Valentin, on partait toujours là-bas et puis on a eu un petit bout et on s'est dit qu'on allait faire le chemin inverse et amener un peu d'Italie ici."
Ce qui a donné, donc, ce restaurant pas comme les autres, où dès 8 heures du matin, on peut déguster un croissant et un (vrai) expresso, mais aussi des paninis, les pâtes selon l'humeur du chef, des petites douceurs et autres assiettes de charcuterie. Le tout directement importé de la Botte. À manger sur place ou à emporter. "On voulait un truc simple, facile, tranquille et… comme là-bas."
La larme facile… ou pas
Retour à ce fameux 14 février que, d'un commun accord, ils éludent discrètement. Tournons, dès lors, la chose autrement : quel est le cadeau le plus pourri qu'ils pourraient se faire l'un à l'autre ? "Un parfum", s'exclame Charlotte dans la seconde. "Je déteste ça". "Ou un fer à repasser", rigole Philippe. "C'est vrai, si on m'offre ça, c'est vraiment qu'on ne me connaît pas. Et toi, c'est quoi le cadeau pourri que je pourrais te faire ?" Il réfléchit, longuement, mais ne trouve pas. "Je ne veux pas de cadeau, sincèrement."
À l'inverse, l'attention à laquelle ils ne s'attendraient pas et qui leur ferait vraiment plaisir ? "Il y a un truc auquel je sais que je ne dois jamais m'attendre, c'est un week-end. C'est moi qui gère ça, je suis une psychopathe de l'organisation. Donc, je ne m'attendrai certainement pas à ça", jure Charlotte.
Tentons autre chose : quel est le film d'amour qui pourrait leur tirer des larmes à tous les deux, un soir de Saint-Valentin… ou pas ? "Moi, je pleure, tout le temps. Et Phil se moque de moi quand je pleure", dit-elle. "Elle peut pleurer devant la série des Sissi ou devant Dirty Dancing". "Tu exagères", lui dit-elle. "Mon dernier grand kif, et on peut y trouver un lien avec la Saint-Valentin, c'est Scandale, avec Kerry Washington. Mais un film où on pleurerait à deux, non, je n'en vois pas…"
Cette année, d’ailleurs, ils ne regarderont pas une série ensemble, ne cuisineront pas ensemble. Ils ne passeront même pas ensemble la soirée du 14 février : Charlotte sera à Marseille pour le boulot et Phil, lui, à Bruxelles avec son fils. Et c’est très bien comme ça. Ils ont tous les autres jours de l’année pour s’aimer.
- Oggi a Milano, Avenue de l'Armée, 3, 1040 Etterbeek (0476/56.56.07) et, tout à côté, le Bistropolitan, Avenue de Tervueren, 105, 1040 Etterbeek (02/736.29.00)
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