Incroyable mais vrai ou quand une influenceuse a "flairé" le bon filon. Dans ce qu’on appelle le petit monde du commerce sur Internet, on trouve vraiment - mais vraiment - de tout et n’importe quoi (voir ci-contre). Comme le fait qu’il est possible de vendre des pets virtuels pour près de 150 euros. Un business très lucratif dans lequel la TikTokeuse Stephanie Matto, alias Stepankamatto, s’est lancée. Non sans mal. "Au fil des ans, j’ai reçu quelques messages d’hommes et de femmes qui voulaient acheter mes soutiens-gorge, culottes, cheveux, eau de bain, etc., raconte-t-elle dans la presse US. Je pensais que les pets étaient un super créneau, mais aussi quelque chose d’amusant et d’excentrique."
Cette star de téléréalité américaine a donc d’abord profité de sa notoriété pour vendre ses pets en bocaux. Stephanie Matto a même créé sa propre entreprise, appelée "Fart Jars" et chaque pot était vendu environ 1.000 dollars pièce. Et, d’après elle, ce business de la flatulence (elle mettait même des pétales de fleurs au fond du pot pour ajouter une touche artistique à ses produits) lui rapportait 50.000 dollars par semaine. Sauf que ce régime alimentaire lui a valu quelques soucis de santé. Sur TikTok, l’influenceuse montrait souvent ses repas, composés d’aliments laxatifs (pois chiches, haricots noirs, poivrons rouges) qu’elle ingurgitait parfois par kilos. Résultat ? Ses gaz lui ont donné d’importantes douleurs intestinales et elle avait même du mal à respirer. La tiktokeuse, en panique, a donc même fini aux urgences mais a… réinventé son business.
Aujourd’hui, elle vend toujours ses pets mais en NFT. C’est-à-dire en version numérique, immatérielle. Le Bitcoin de la flatulence. Coût du pet virtuel ? 0,05 Ethereum, soit 161 dollars (environ 141 euros). Et parmi les 5.000 pets en NFT vendus, 100 NFT pourront être échangés contre de véritables pets en bocaux, tandis que 100 autres pourront être échangés contre des sous-vêtements usagers. Bienvenue dans le glamour 2.0 !