Elle fut la dernière souveraine de France et régna presque 18 ans en tant qu’épouse de l’empereur Napoléon III. Connue sous le nom d’Eugénie de Montijo même si ce n’était pas son réel patronyme, l’impératrice (1826-1920) fut une réelle femme d’Etat, qui assura même la régence de l’empire.
D’une beauté qui fascina, d’une grande causerie, aimant les Arts, façonnant une autre manière d’aborder la majesté, mais très consciente de son devoir, Eugénie a laissé des traces dans l’Histoire de France même si après la chute de l’Empire, on a eu tendance à la cantonner à un rôle d’intrigante ou de folle dépensière pour ses tenues.
L’ouvrage "L’impératrice Eugénie. Une vie politique" sous la plume de Maxime Michelet remet l’impératrice dans son contexte. L’ouvrage est d’autant plus intéressant qu’il examine la vie de l’épouse de Napoléon III dans sa ligne du temps, sachant que 50 ans de sa vie furent en exil.
À sa mort, le journal La Croix écrivait : "C’est une page d’histoire, une longue page d’une histoire brillante, tragique et, par endroits, touchante, qui prend fin".
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