À force d’entendre des gens me dire ‘Ah, tu nous fais trop rire au quotidien dans tes stories Instagram, à quand un one-man-show ?’, je me suis dit, oui, ce n’est pas con !" nous confie Jeremstar au sujet de son premier one-man-show, Enfin sur scène, le 19 juin au centre culturel d’Uccle, le 18 février 2023 à Liège et le lendemain à Mons (tickets sur jeremstar.fr.). "En plus, c’était le bon moment. Après avoir sorti des livres, fait des interviews dans une baignoire ou avoir été dans plein de télés différentes, il était temps aussi de réaliser mon rêve d’enfant. " L’influenceur de 35 ans, récemment empêtré dans un scandale d’agressions sexuelles sur mineur ou encore de cyberharcèlement appelé le JeremstarGate, confesse qu’il faisait "plein de spectacles dans le garage de (s)a mère". "On va donc maintenant se faire un vrai spectacle sur scène. " Bref, aujourd’hui, Jeremstar est une entreprise à lui tout seul : marque déposée, salariés et capitalisation sur son nom. La fortune de celui qui a aussi réussi à faire son coming out et à affronter le tribunal des réseaux sociaux ? " On va dire que je suis tranquille jusqu’à la fin de ma vie, j’ai bien mis de côté et investi dans l’immobilier", assure celui dont le chiffre d’affaires avoisinait les 800 000 euros en 2016.
Les codes des réseaux sociaux et de la scène ne sont pourtant pas les mêmes. Comment avez-vous réalisé ce passage sur les planches ?
"Très facilement, en fait. Les gens me retrouvent tel que je suis au quotidien. Je ne me suis pas mis dans un rôle. Je commence ma première expérience de scène par un one-man-show, donc, forcément, c’est mon histoire. J’ai totalement gardé cette spontanéité, ce naturel que les gens peuvent connaître. La transition n’est donc pas du tout difficile. Je ne suis ni plus ni moins que moi-même, sauf que, cette fois-ci, pas d’écrans, c’est en vrai. On enlève juste un intermédiaire. Je suis habitué à faire le show, ça m’amuse et je suis à l’aise avec ça. Puis, j’ai la chance d’avoir un public qui me suit depuis dix ans avec des millions d’abonnés sur mes réseaux sociaux. Il est plus facile de commencer devant des gens qui connaissent mon univers et rigolent de toutes mes blagues (rire) !"
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